Axe central de l'ossature de l'économie nationale, le secteur des travaux publics prend une place prépondérante dans l'affectation budgétaire prévue dans le PLF 2025. Intervenant dans la réalisation des grandes structures de base, son développement demeure essentiel pour la concrétisation des objectifs inhérents à la relance économique. À ce titre, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Rekhroukha, a affirmé, lors d'une audition devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l'examen du PLF 2025, Rekhroukh a précisé que «710,157 milliards de dinars, sous forme de crédits de paiement, ont été mobilisés pour accélérer le rythme de réalisation des projets confiés au secteur». Un budget qui reflète l'importance du volume des projets et des chantiers lancés ces dernières années, notamment dans la réalisation et le renforcement du réseau ferroviaire et routier. Auxquels s'ajoutent les réalisations en cours, portant sur la réalisation de la ligne minière Béchar-Port d'Oran, l'extension du métro d'Alger et du tramway de Constantine, pour ne citer que ceux-là. Dans ce contexte, le secteur des travaux publics se positionne comme vecteur central pour accompagner le développement économique, et soutenir la nouvelle politique essentiellement orientée vers la diversification des ressources et l'exploitation de nouvelles niches de développement. À ce titre, son action intervient dans le renforcement des arguments et des atouts de l'Algérie en tant qu'acteur central de la scène économique régionale et internationale. Autrement, la réalisation et le développement des infrastructures de base, des réseaux de transports et de logistique et l'amélioration du fonctionnement des ports et des aéroports contribuent à la consolidation de l'attractivité de l'économie nationale. De même importance, le développement des réseaux de transports miniers et des réseaux routiers au Grand Sud permettront de désenclaver des zones potentiellement exploitables dans le développement de secteurs stratégiques, tels que l'industrie et l'agriculture. Il y a lieu de souligner que la réalisation des infrastructures de base répond à un besoin de développement qui ne cesse de grandir, tirée vers le haut par les volumes grandissant des partenariats de grande envergure et par des perspectives importantes de développement, notamment en matière d'investissement. Ce qui renseigne sur l'importance du développement des capacités de réalisations qui demeurent étroitement liées à la concrétisation des orientations et des objectifs de la transition économique. Par ailleurs, le ministre a tenu à souligner l'importance des opérations en cours, et celles programmées, à travers une ventilation budgétaire concernant les postes d'investissement et de fonctionnement, précisant qu'«une autre enveloppe de 189,554 milliards de dinars, sous forme d'autorisations d'engagement, a été affectée dans le cadre du PLF 2025, dont 163, 002 milliards de dinars pour les investissements publics et 26, 552 milliards de dinars pour les dépenses de fonctionnement des services. Alors que les dépenses d'investissement, comprennent 223 nouvelles opérations, ont été inscrites avec des autorisations d'engagement estimées à 81, 25 milliards de dinars».