La majorité des ministres n'a pas d'étiquette politique. Toutefois, certains membres du staff précédent, issus des partis sont maintenus à leur poste. C'est le cas de Fayçal Bentaleb, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et son homologue est Taha Derbal, ministre des Ressources en eau. Ces deux ministres sont apparentés au Mouvement El-Bina de Abdelkader Bengrina. Il s'agit aussi de Tayeb Zitouni, l'ex-secrétaire général du RND, reconduit à son poste de ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national. Par contre, l'ex-députée de Batna élue sur la liste du mouvement El-Moustakbal Basma Azouar nommée ministre des Relations avec le Parlement au sein du gouvernement depuis janvier 2020, a été remplacée par Kaoutar Krikou. Selon le chargé de l'information du Front El-Moustakbal, Raouf Maâmri, « sa formation politique n'a pas bénéficié d'un portefeuille ministériel au sein du nouveau gouvernement ». Le FLN qui dispose de la majorité dans les deux chambres du Parlement et occupant la première place tant pour les Assemblées populaires communales (APC) que pour celles de wilaya (APW), a hérité du nouveau portefeuille dédié à l'Environnement et de la Qualité de la vie. Le président de la République a nommé à ce poste Nadjiba Djilali. Cette dernière est la présidente de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger. Rappelant que lors de sa dernière rencontre avec les médias nationaux, le président de la République, avait précisé qu' « il ne s'opposait pas à ce que des compétences issues des partis politiques occupent des postes ministériels dans le nouveau gouvernement ». Le Président qui a remercié tous les partis qui l'ont soutenu lors de l'élection présidentielle du 7 septembre dernier, avait souligné que « le soutien apporté n'a aucun lien avec la composition du gouvernement, sa candidature étant candidat indépendante». Les partis qui soutiennent le chef de l' Etat, notamment ceux formant la majorité parlementaire, n'ont pas caché leur désir de prendre part au gouvernement à l'issue de la présidentielle anticipée du 7 septembre dernier. D'autres partis à l'image du MSP (Mouvement de la société pour la paix), qui joue le rôle de l'opposition parlementaire, refuse d'entrer au gouvernement. Quant au FFS, il ne considère pas sa participation au gouvernement comme «une priorité à l'heure actuelle ». D'après ses dirigeants, « le parti déploie ses efforts pour l'élargissement de sa base militante, le renforcement des structures locales du parti, la réhabilitation du politique et de l'action politique ». Néanmoins, on relèvera que le nombre d'hommes est plus élevé chez les ministres de plein exercice, et que les femmes sont légèrement nombreuses à être ministres déléguées, ou secrétaires d'Etat. Il s'agit de Soraya Mouloudji, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Houria Meddahi, ministre du Tourisme et des Métiers de l'artisanat, Kaoutar Krikou, ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, ministre de l'Environnement et de la Qualité de la vie, Selma Bakhta Mansouri, secrétaire d'(Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, chargée des Affaires africaines et Karima Tafer, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargée des Mines.