Le prix du baril est soutenu par la baisse de la production décidée par l'Opep. 61,16 dollars après un pic à 31,33 dollars. C'est le cours affiché par le baril de «Light Sweet Crude» pour livraison en décembre sur le New York mercantile exchange jeudi 9 novembre. Un record depuis le 26 octobre. La réduction de leur production décidée par les pays membres de l'Opep et la menace d'une seconde baisse en décembre ainsi que la prévision d'un climat hivernal de moins en moins clément qui aura pour effet de faire croître la demande, sont autant de facteurs qui pourront agir de manière positive sur les prix du marché pétrolier. La mise en oeuvre de la réduction de la production de pétrole de 1,2 million de barils par jour décidée par l'Opep en octobre, a mis fin aux spéculations des opérateurs du marché qui tablaient sur un éventuel désaccord des membres de l'organisation. Contre toute attente, le recul des stocks au Etats-Unis semble vouloir doper le prix du baril du pétrole, en perdition depuis plusieurs semaines. L'amorce d'une remontée des cours du pétrole s'est fait sentir dès mercredi, dans la foulée de la publication du rapport hebdomadaire des stocks américains, devenue incontournable quant à l'évolution des prix de l'or noir. 9,83 dollars, affichait à New York le baril de «Light Sweet Crude». Le Brent de la mer du Nord clôturait à 59,59 dollars, un gain de 1,11 dollar sur l'échéance de décembre. Les cours n'ont cessé de grimper, atteignant les 60,30 dollars à New York suite au rapport haussier des analystes. Même si les réserves de Brent aux USA ont connu une certaine progression, (400.000 barils), elles étaient loin d'atteindre les 750.000 barils prévus par les experts. 350.000 barils de déficit. Les réserves des produits distillés (diesel et fioul de chauffage) ont défié tous les pronostics. La baisse de ces produits a atteint 27.000.000 de barils. Plus de 3 fois le recul espéré qui était estimé à 800.000 barils. Ces réserves, qui ont baissé pour la quatrième semaine consécutive, ont surpris plus d'un analyste. 27.000.000 de barils, l'équivalent de la production pétrolière/jour de l'Opep, soit 1 million de barils par jour, égalant par là même la réduction de la production annoncée par l'Opep en octobre. Le prix du baril de pétrole semble donc vouloir reprendre du poil de la bête après avoir flirté avec la barre des 58 dollars, prenant ainsi à contre-pied les rumeurs les plus folles et les spéculateurs de tout poil et les analystes les plus pessimistes. L'économie algérienne étant ce qu'elle est, une économie essentiellement basée sur les hydrocarbures, l'envolée spectaculaire du prix du baril de l'or noir demeure l'unique facteur de son embellie financière. Il ne faut donc surtout pas faire la fine bouche. Nos regards focalisés sur le prix du baril de pétrole? Normal si ce n'est primordial. Une question de «survie» pour l'économie algérienne, qui constitue son essence et son baromètre.