Le gouvernement compte lancer, prochainement, la mise en services des nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer. C'est ce qui ressortait de la réunion hebdomadaire du oouvernement, présidée hier par le Premier ministre, Nadir Larbaoui. Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la sécurité hydrique, deux rapports concernant l'avancement des travaux au niveau de cinq nouvelles stations de dessalement ont été présentés lors de cette réunion: «Ces infrastructures seront mises en service au cours des prochaines semaines», ajoute la même source, qui précise également que le gouvernement a examiné l'avancement des travaux du barrage de Souk Tlalta dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour relever le défit de la sécurité hydrique, face à une sécheresse persistante, l'Algérie a lancé des investissements massifs dans la réalisation d'une série de stations de traitement d'eau de mer. Cinq stations, d'une capacité de 300 000 mètres cubes chacune, sont en cours de réalisation à Fouka(Tipaza), Cap Djanet (Boumerdès), Cap Blanc (Oran), Koudiet Draouche (ElTarf) et Tighremt (Béjaïa). L'objectif de ces stations vitales est de répondre aux besoins en eau potable des habitants des wilayas côtières. Les wilayas de l'intérieur du pays situées dans un rayon de 150 km à partir des usines de dessalement d'eau de mer bénéficieront également de l'eau potable produite par ces unités, a déclaré récemment le ministre de l'Hydraulique, Taha Derbal. Le ministre a précisé que la réalisation d'usines de dessalement de l'eau de mer le long de la bande côtière «vise l'accélération du rythme d'approvisionnement des populations en eau potable, et d'améliorer la sécurité de la fourniture du précieux liquide». Un enjeu, avait-il souligné, «qui s'est transformé, ces dernières années, en défi international prioritaire». Le ministre avait également souligné la nécessité «d'accélérer le rythme des travaux durant le mois sacré de Ramadhan, en optant pour le système du travail continu, en 3 x 8, pour atteindre les objectifs fixés». Par ailleurs, l'examen des projets de textes exécutifs relatifs à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, figure également à l'ordre du jour de cette réunion. Cette démarche du gouvernement s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts pour développer l'efficacité du système national de lutte contre ces deux fléaux, précise le communiqué des services du Premier ministre. Au cours de cette réunion, le gouvernement a également examiné le projet d'un décret exécutif modifiant le décret 153-18 du 04 juin 2018 relatif à la concession des biens de l'Etat gérés par les Opgi: «Cette mesure vise à améliorer les démarches administratives et apporter plus de flexibilité», souligne la même source.