Il a annoncé que le premier Sommet algéro-portugais se tiendra à Alger les 21 et 22 janvier 2007. Le ministre d'Etat et des Affaires étrangères de la République du Portugal, M.Luis Amado, a souligné, hier à Alger, la nécessité de «fournir des efforts sur les plans politique et diplomatique afin de garantir les conditions pour instaurer la paix, la stabilité et le développement» de la région de la Méditerranée tout en déplorant «l'existence de problèmes complexes». Le ministre portugais est à Alger pour une visite de travail de deux jours à l'invitation de son homologue algérien, Mohamed Bedjaoui, qui l'a accueilli, à son arrivée, à l'aéroport Houari-Boumediene d'Alger. Dans une déclaration à la presse, Luis Amado a mis en exergue «l'important rôle» que doit jouer l'Algérie «dans le dialogue entre l'Union européenne et l'autre rive de la Méditerranée pour faire de toute cette région, une région qui partage les mêmes valeurs, axées principalement sur la paix et le bien-être des populations ainsi que sur le développement et la stabilité». Dans cette optique, l'un des principes-phares qui président à la bonne marche de ce partenariat est le principe de la solidarité, d'autant que tous les ingrédients pour relancer le dialogue et favoriser la compréhension et le respect mutuel, existent. La région de la Méditerranée a, de tout temps, été une zone où les différences cultuelles ont cohabité. Cette cohabitation dans la diversité, la tolérance et le respect mutuel doit être un facteur d'enrichissement pour la région. «Ma visite s'inscrit dans une perspective de renforcement des relations entre l'Algérie et le Portugal sur les plans politique, économique et culturel dans le cadre de la ratification du traité de voisinage et de coopération entre les deux pays» a, à ce titre, déclaré Luis Amado qui a été reçu par le président de la République. Dans cette perspective, il y a lieu de rappeler les recommandations du «processus de Barcelone» basées sur l'impératif d'imprimer un rythme soutenu à l'exécution des actions prévues dans le cadre du programme de travail afin de faire fructifier les efforts investis pour la redynamisation de ce partenariat qui reste, à juste mesure, valable pour tous les pays de la Méditerranée. D'autant que la région de la Méditerranée fait face à de nombreux défis qui sont autant de menaces à la paix et à la stabilité. La lutte antiterroriste, l'immigration clandestine, la croissance économique, la coopération énergétique sont autant de sujets que les deux parties auront à débattre.