M.Omar Ramdane, président du Forum des chefs d'entreprise a, tout en qualifiant de réussi le dixième Congrès des hommes d'affaires arabes, signalé que ce dernier a plus que jamais charrié des perspectives des plus prometteuses à l'investissement arabe dans notre pays. Le climat d'affaires qui a émaillé ce congrès est excellent, a-t-il ajouté, non sans ajouter que seules des rencontres entre hommes d'affaires permettent d'aboutir à de réelles opportunités. Selon lui, cette rencontre au sommet entre investisseurs arabes a désormais rompu «avec la tradition» puisque les déclarations sans lendemain n'ont pas été son propre. Il en veut pour preuve la densité et la richesse des pourparlers qui ont émaillé ce rendez-vous d'Alger. Un paramètre au demeurant très déterminant car l'objectif de ce congrès n'était pas «de traiter tout de go à coup de milliards». L'essentiel ayant été d'améliorer l'image de «la destination Algérie» aux yeux du business arabe. Notamment en faisant part aux hommes forts «arabes» des nouvelles orientations nationales en matière d'investissements à l'instar de l'ouverture de certains secteurs de souveraineté au capital privé et leur libération du monopole de l'Etat. Ainsi en est-il dorénavant, a expliqué l'orateur, pour le secteur de la santé, celui des banques ou du tourisme à titre non exhaustif. De fait, la visée de ce congrès a donc été, dès le départ, de donner une information juste aux hommes d'affaires arabes et par ricochet renforcer l'attractivité du pays pour l'investissement étranger, courtisé au demeurant par une «concurrence sans merci» de la part d'autres nations. «Notre mission était donc de baliser d'abord le terrain, l'investissement viendra après!» a renchéri l'intervenant, qui a rappelé que les responsables algériens n'ont pas manqué de rappeler à leurs hôtes les réussites spectaculaires enregistrées récemment en Algérie et qui sont bel et bien le fait d'investisseurs arabes, à l'instar du groupe Sawiriss (Djezzy) ou encore son alter ego Watania. Des exemples à même d'instruire d'autres challengers potentiels des possibilités offertes par notre nation. Tout en mentionnant que les «contrats viendront après» M.Ramdane a donc poursuivi en disant qu'un document officiel sera incessamment élaboré afin de donner suite à l'élan d'intérêt manifesté par les hommes d'affaires arabes à l'investissement en Algérie. Un document appelé, par ailleurs, à faciliter l'installation de ces derniers et à leur éviter le traditionnel «parcours du marathon»; un lobbying est donc attendu des uns et des autres, ici et ailleurs, pour que cet élan se manifeste enfin par une présence bien tangible et dépasse le stade des intentions. In fine, et autre mesure préconisée, la suppression du visa entre certains pays arabes, une lourdeur administrative qui n'a pas sa raison d'être dans une stratégie où booster l'investissement arabe passe avant tout.