Les clients peuvent déposer des recours à la direction des assurances du ministère des Finances. Pourquoi l'assurance-voyage est exigée avant l'obtention des visas? une question à laquelle les demandeurs de visa ne trouvent toujours pas de réponse. Mais, les interrogations et les préoccupations des demandeurs de visa demeurent sans réponse et cela depuis le lancement de cette procédure en 2004 concernant le remboursement de l'assurance- voyage dans le cas où la demande de visa est rejetée. Aussi, que faut-il faire en cas de non remboursement? Cette préoccupation a été soulevée, hier, par les participants au séminaire d'information portant sur «les assurances et entreprises», organisé par la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie. La réponse du secrétaire permanent du Conseil national des assurances (CNA), M.Messaoudi était claire «l' assurance-voyage peut-être immédiatement remboursée. Le risque n'étant couru que lorsque le voyage est auguré». Il précisera, néanmoins, que le remboursement de l'assurance-voyage est à 90%. Bondissant à cette réponse, l'un des participants a affirmé que sur le plan pratique, certaines agences refusent le remboursement des frais. M.Messaoudi reconnaîtra, cependant, qu'il y a un manque d'information dans ce sens au niveau de certaines agences «ce serait un abus de leur part que de ne pas rembourser les clients». Il a proposé, dans ce cas, de saisir la direction des assurances du ministère des Finances et de déposer un recours à ce propos. L'assurance-voyage, faut-il le souligner, est un terme qui englobe la totalité des prestations d'assurance ou des prestations de service que l'on offre à un voyageur avant, pendant et après le voyage. C'est pour cette raison que le terme générique d'assurance-voyage concerne aussi bien les garanties annulations, frais d'annulation de voyage, l'assurance, bagages, remboursement en cas de perte ou de vol des bagages du voyageur. Cette procédure a été instaurée le 1er juin 2004 et mise en oeuvre le 1er septembre de la même année. Les demandeurs de visa de courts séjours doivent prouver, à l'appui de leur demande de visa, qu'ils sont titulaires d'une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d'urgence. Il est stipulé, par l'ambassade de France que «pour une couverture minimale de 30 000 euros pendant toute la durée du séjour, l'assurance-voyage doit être valable sur l'ensemble du territoire des Etats qui appliquent intégralement les dispositions de la convention Schengen afin de faciliter la tâche aux demandeurs de visa» qui ne peuvent pas souscrire cette assurance en Algérie ou dans un autre pays «de la souscrire en France par l'hébergeant» au nom du demandeur du visa. Les prix varient selon la durée du séjour, la nature de la couverture, la hauteur de la prime d'assurance. Les assureurs eux-mêmes proposent des prix qui dépendent de leur partenariat avec des prestataires de services étrangers. Le tarif minimum pour un séjour d'une semaine est de 1100 dinars chez certaines compagnies d'assurances. Il peut aller jusqu'à 5500 dinars pour un abonnement annuel auprès de cette même compagnie. La hauteur de la prime d'assurance (30.000 euros) laisse présager, selon les spécialistes, qu'un minimum de 3000 dinars sera requis pour l'obtention d'un visa. En gros, l'ensemble des assureurs proposent des tarifs du même ordre et y incluent des «bonus» couvrant les accidents, les évacuations sanitaires aériennes, certains incluent depuis déjà plusieurs mois la couverture médicale à l'étranger dans la formule «pack assurance». L'assurance-voyage étant bénéfique au secteur des assurances, celle-ci continue de réaliser une importante évolution (88,41%).