Notre jeune matière grise envoyée au Qatar vient de décrocher une précieuse médaille d'or. C'est l'étudiante Sara Mefrej, qui a arraché ce précieux prix classé dans la catégorie des études supérieures du Concours international de la jeunesse arabe pour les projets innovants sur la sécurité alimentaire. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette étudiante de l'université Salah-Boubnider de Constantine 3 a décroché la première place (médaille d'or) dans la catégorie des études supérieures au Concours international de la jeunesse arabe pour les projets innovants sur la sécurité alimentaire et hydrique, organisé par l'Université des sciences et des technologies du Qatar, dans le cadre de la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire et hydrique face au changement climatique », s'est félicité le ministère. L'étudiante a participé avec un projet portant sur «l'amélioration de la culture de l'azolla et des lentilles d'eau pour la production, à faible coût, d'aliments nutritifs pour le bétail», selon la même source. Cet événement prestigieux, organisé dans le cadre de la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire et hydrique au Qatar, met en lumière les initiatives scientifiques et technologiques visant à relever les défis du changement climatique et de l'insécurité alimentaire. Les travaux de cette conférence, intitulée : «Défis et opportunités», se sont déroulés du 4 au 7 février derniers. Le projet de Sara Mefredj s'inscrit dans une démarche durable et accessible, visant à optimiser les ressources naturelles pour renforcer la résilience du secteur agroalimentaire face aux défis climatiques et économiques. Ce succès reflète non seulement l'excellence académique et scientifique de l'université de Constantine 3, mais aussi l'importance des initiatives portées par les jeunes chercheurs algériens dans la quête de solutions innovantes pour un avenir plus sûr et durable. Il illustre également l'engagement des institutions universitaires algériennes à promouvoir la recherche appliquée au service du développement durable et de la sécurité alimentaire mondiale. Sara Mefrej, est titulaire d'un Master en changement climatique en Méditerranée. Cette jeune pépite algérienne a réalisé son projet au sein du laboratoire Lipe, rattaché à la Faculté de génie des procédés. Il est également enregistré à l'incubateur universitaire sous le décret ministériel n°1275. Si le projet ouvre la voie à de nouvelles avancées dans le domaine de l'agriculture durable et de la gestion des ressources naturelles, ce triomphe souligne également l'importance des mécanismes mis en place au sein des universités algériennes en faveur des étudiants porteurs de projets. Le projet de la jeune pépite est un exemple qui démontre l'ouverture de l'université sur l'environnement socio-économique. Une réalité, grâce au « fameux » arrêté ministériel portant sur le mécanisme «Un diplôme, une start-up», signé entre le ministère de l'Enseignement supérieur et celui de l'Economie de la connaissance, des start-up et des P.M.E. L'incubateur ayant couvé le projet de la lauréate est l'une des différentes structures dédiées à l'accompagnement, à l'encouragement et aux financement des projets innovants des étudiants.