Le ministre de l'Education nationale poursuit ses rencontres avec les syndicats. À ce jour, il a rencontré un total de 13 représentations ayant déjà soumis leurs contributions et observations au sujet du statut particulier, le régime indemnitaire ou toute autre préoccupation liée aux aspects socioprofessionnels des fonctionnaires. Après plusieurs échanges avec les organisations syndicales, Mohamed Seghir Saâdaoui a réaffirmé l'importance de ces discussions pour garantir un environnement de travail optimal, tout en veillant à la qualité de l'enseignement. Dans un communiqué rendu public jeudi, le ministère a salué l'adhésion «positive» des syndicats qui ont déjà soumis leurs propositions. Parmi les points abordés, on retrouve des demandes concernant l'amélioration des perspectives de carrière ainsi que la mise en place de compensations pour les personnels éducatifs. «Les syndicats ont fait preuve de professionnalisme, contribuant au bon déroulement de la scolarité des élèves et à la protection des établissements scolaires», a précisé le ministère. À une semaine de la fin du délai accordé, ce dernier, qui a insisté sur l'importance d'obtenir les propositions de toutes les organisations syndicales concernées, a appelé ceux qui ne l'ont pas encore fait à se conformer aux délais fixés, selon le communiqué. Le ministère a également souligné son «engagement à promouvoir un dialogue responsable, fondé sur l'écoute et la transparence». Cet appel s'inscrit dans un cadre plus large, celui de l'amélioration des conditions des travailleurs du secteur et de la garantie du bon fonctionnement du système éducatif. Chose soulignée dans ledit document, où la tutelle a rappelé «l'importance d'une collaboration constructive avec les partenaires sociaux pour répondre aux préoccupations des différents corps du secteur éducatif». Le ministère a également réaffirmé son «engagement à promouvoir un dialogue responsable, à ouvrir des canaux de communication avec les partenaires sociaux afin d'améliorer les conditions des travailleurs et à garantir le bon fonctionnement du secteur». Il a aussi souligné sa «responsabilité envers tous les corps du secteur, les corps spécifiques de l'Education nationale et les corps communs et son engagement à protéger le droit des partenaires sociaux à exercer leur droit syndical en toute liberté dans le cadre des lois 23-02 relatives à l'exercice du droit syndical, et 23-08 et leurs textes d'application, notamment le décret exécutif n° 23-361». Dans ce contexte, «le ministère appelle les organisations syndicales à respecter les conditions de conformité et les exigences de représentativité fixées par la loi 23-02, et les invite à redoubler d'efforts pour construire un Etat de droit», conclut le communiqué. Notons, par ailleurs, que les dernières propositions ont été formulées par le coordinateur national du Conseil national autonome des censeurs des lycées (Cnacel) ayant été reçu la veille par le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui. «L'audience s'est déroulée en présence du chef de cabinet au ministère qui supervise la commission mise en place pour recevoir les observations et propositions des responsables des organisations syndicales agréées auprès du secteur», précise le communiqué. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'un dialogue social constructif et d'une gestion participative au titre des observations relevées sur le statut particulier (25-54) et le régime indemnitaire (25-55). Au cours des pourparlers, le représentant du Cnacel a mis l'accent sur nombre de propositions et d'observations, dont «l'ouverture des perspectives de promotion au grade d'inspecteur d'administration et de qualification au poste de directeur de lycée». «L'intégration d'une formation spécialisée au profit du corps des censeurs pour répondre à leurs aspirations» a été également proposée par le syndicat. Cela en plus de «la permission aux censeurs titulaires d'un doctorat d'être en activité auprès de l'administration centrale, des services décentralisés et des établissements publics sous tutelle», et de «la création de la prime de supervision pédagogique et administrative et de la prime de chargé de gestion», a conclu le communiqué.