Arrivé, lundi soir, à Annaba, où il a passé la nuit, le leader du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a animé un meeting, hier matin au Palais de la culture Mohamed-Boudiaf. Une visite tant attendue par les militants du parti, mais qui ne fut pas porteuse de nouveau dans le discours du secrétaire général du RND. Ouyahia a fait un tour d'horizon sur les différentes étapes qu'a vécues le pays; en exergue, la période sanglante, où le terrorisme détruisait le pays et assassinait le peuple. Cette période est dépassée grâce, dira-t-il à «la volonté des éléments de l'ANP, et de tous les services de sécurité» et le peuple «qui a souffert des affres de ce terrorisme». Il saluera, par la même occasion, les forces de l'armée et tous ceux qui ont, dans un temps très crucial, veillé à la sauvegarde des institutions de l'Etat. Outre cela, l'ex-chef du gouvernement, au sujet du processus de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, initié par le président de la République, Ouyahia dira que l'adhésion de son parti à cette politique est un choix fait par conviction. «Nous ne sommes pas des commerçants de la politique», dira-t-il, en ouvrant une parenthèse sur les moyens déployés par l'Etat afin de redorer le blason de l'Algérie. Le discours du secrétaire général du RND, n'a, en réalité, fait que rappeler aux Annabis une période historique dépassée. Tout en mettant en relief la situation actuelle, Ahmed Ouyahia n'a, en aucun cas, fait allusion aux prochaines échéances électorales, qui sont, selon nos informations, le principal objectif de la visite de Ouyahia. Il finira son meeting par une réunion à huis clos avec les membres du bureau de wilaya de Annaba. Et même au plus fort de notre curiosité, nous nous sommes fait virer devant la porte de la salle de réunion de l'hôtel Majestic.