Il a, toutefois, précisé que toutes les demandes retenues, dans le cadre du projet global de 55.000 logements Aadl, seront satisfaites. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M.Mohamed Nadir Hamimid, a affirmé jeudi que le programme Aadl «va aller jusqu'à son terme», en marge d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN). Il a précisé que toutes les demandes retenues dans le cadre du projet global de 55 000 logements Aadl (Agence de l'amélioration et de développement du logement) seront satisfaites. Il s'agit des deux tranches initiales de 20.000 et 35 000 logements respectivement. Le ministre, très mal à l'aise face aux interrogations des journalistes, a été moins rassurant sur les «programmes futurs» de l'Aadl. L'Etat va-t-il abandonner cette formule après avoir boucler la liste des 55.000 logements? La thèse est fort probable. Le ministre esquive la question, faisant savoir que le gouvernement n'a pas pris de décision finale sur ce dossier. «Je réitère que notre engagement se porte sur le programme des 55.000 logements» a-t-il insisté. Aucun mot sur le programme Cnep-Aadl, qui englobe 65.000 logements. Dans un entretien à Cnep News, le président-directeur général de cette institution financière a estimé 208.000, le nombre des demandes non satisfaites par l'Aadl, dont plus de la moitié dans la wilaya d'Alger. Dans ce sens, il a annoncé qu' un traitement spécifique est réservé pour la capitale, qui connaîtra prochainement la réalisation des 5000 logements Cnep, sous la formule de location-vente. L'assiette choisie est située à Réghaïa, à l'est de la capitale. D'une superficie de 50 hectares, ce lot de terrain va permettre de démarrer ce programme à Alger. Le contrat d'acquisition est en cours de signature et le chantier devrait démarrer «très bientôt», a annoncé le premier responsable de la Cnep. Dans un autre chapitre, le ministre a estimé que le gouvernement ne peut revoir à la hausse les aides octroyées dans le cadre des deux programmes de logements, ruraux et sociaux participatifs. «Il y a une instruction interministérielle qui fixe les modalités et les subventions accordées à ces programmes sociaux, lesquels ont connu déjà des révisions ces dernières années». C'est le cas pour les logements ruraux dont l'aide à la construction a été élevée à 200.000 en 2006 contre 120.000 en 1994. Concernant la cession des biens de l'Etat, le ministre a rappelé que la baisse du prix de cession, annoncée récemment, allait permettre aux ménages à faible revenu occupant des logements sociaux d'acquérir leurs biens. Le prix de cession des biens de l'Etat a été ramené de 18.000 à 14.000DA le m2 avec une évaluation différenciée selon les zones et les niveaux des revenus des familles. «Avec ce nouveau barème, au moins 700.000 logements pourront être vendus», a-t-il estimé.