Le programme de relogement des familles victimes du séisme de 2003 n'a atteint qu'un taux global de près de 50%. Dans le cadre du relogement définitif des sinistrés «rouge05» du séisme du 21 mai 2003, les autorités locales de la wilaya de Boumerdès ont procédé hier, au lancement d'une nouvelle opération de distribution de 152 logements dans les communes de Naciria, Bordj Ménaïel, Corso, Boudouaou, Ouled Moussa et Khemis El Khechna. Selon M.Chérif Mouloud, chef de cabinet du wali, qui a donné, mercredi, un point de presse au siège de la wilaya, les familles sinistrées concernées par cette opération, proviennent de pas moins de 19 communes, qui sont respectivement, Dellys, Baghlia, Naciria, Ouled Aïssa, Bordj Menaïel, Issers, Tigzirt, Chaâbet El Ameur, Si Mustapha, Thénia, Beni Amrane, Souk El Had, Ammal, Tidjelabine, Corso, Boudouaou, Boudouauou El Bahri, Ouled Haddadj et Ouled Moussa. Avec cette nouvelle distribution, indique le conférencier, on passe à 3707 familles sinistrées relogées à ce jour à travers la wilaya sur un peu plus de 8000 familles à reloger. Notons, par ailleurs, et comme convenu, que le relogement se poursuivra au fur et à mesure de la livraison des logements par les entreprises de réalisation. Cela dit, selon toujours le conférencier, si l'on comptabilise l'opération d'hier, le programme de relogement aura atteint un taux global de près de 50%. Par ailleurs, interrogé sur les nombreux cas d'insatisfaits, par rapport à la taille du logement, relevée à l'issue de chaque opération de relogement, le chef de cabinet soulignera que ces derniers, une minorité, peuvent soumettre leurs recours aux autorités concernées. Un autre point soulevé durant les débats concerne les habitants des coopératives, notamment celles de Ben Adjel et Mimosa dans la ville de Boudouaou. Ces derniers, ayant opté au départ pour la formule de reconstruction, se plaignent de la lenteur de la démarche occasionnée par certaines difficultés administratives. Le conférencier recommande à cette catégorie de sinistrés, soit de s'armer de patience, soit de choisir une autre formule. Au sujet des fiches collectives, -pour une aide unique de l'Etat par fiche-, l'orateur tient à assurer les non-bénéficiaires de prendre en charge leur problème au cas par cas, au deuxième stade du programme, soit à la fin de toutes les opérations de relogement. Enfin, l'orateur conclura que les aides au loyer ne sont pas encore suspendues, ce n'est qu'un léger retard dû au temps que doit prendre la procédure au niveau de la DAS.