Un certain nombre de chantiers de reconstruction entrant dans le cadre du relogement des sinistrés ont enregistré plus ou moins de retard. Dans le cadre de la poursuite du relogement des sinistrés du séisme du 21 mai 2003, une autre opération de relogement de 222 familles a débuté, hier, à Boudouaou où ont été mobilisés 40 camions et une centaine de personnes pour faciliter le transit des sites de chalets vers le site de logements. C'est ce qu'a déclaré le chef de cabinet du wali de Boumerdès, en l'occurrence M. Mouloud Chérifi, lors de sa conférence de presse habituelle sur le relogement, donnée hier au siège de la wilaya. Ainsi, un taux de 75% de prise en charge des sinistrés classés rouge 5 ou dont les habitations ont été effondrées, serait atteint selon le conférencier. Avant d'ajouter qu'à ce jour, un nombre total de 6 194 chalets qui devait se poursuivre après la période des examens, dixit le wali. Il est relevé, à l'occasion de cette conférence, qu'un arrêté interministériel datant du 8 mars 2006 a été publié dans le Journal Officiel n°28. Ce dernier fixe les conditions et les modalités de gestion et d'administration des sites d'habitat transitoires, érigés à la suite du séisme du 21 mai 2003, stipulant dans son article 5 que l'occupation des chalets est subordonnée au paiement d'un loyer mensuel calculé sur la base d'une valeur locative de référence fixée à 25 DA/m² habitable. Cela dit, selon les dispositions de l'article 6 de l'arrêté, la gestion des sites d'habitat transitoires est confiée aux offices de promotion et de gestion immobilière. Et dans lequel cas, les conditions et les modalités de gestion sont définies par convention entre le directeur des domaines et les gestionnaires concernés. Les sinistrés ayant opté pour différentes formules, à savoir le relogement, l'aide à la reconstruction individuelle et collective et l'aide à l'acquisition de logements, ont été pris en charge. Et néanmoins, l'opération de relogement va se poursuivre progressivement et parallèlement à la réception d'autres unités de logements. Cependant, il n'en demeure pas moins que plus de 2 000 familles attendent d'être relogées, d'autant plus qu'un certain nombre de chantiers de reconstruction entrant dans le cadre de relogement des sinistrés ont enregistré plus ou moins du retard, à l'image de ceux de Bordj Menaïel, Issers, Baghlia, Dellys, etc. M. B.