Il s'agit de la troisième visite d'un navire de guerre britannique en Algérie après celles effectuées par le HMS Exeter et le HMS St Albans. Le navire de guerre britannique HMS Kent accostera, aujourd'hui, au port d'Alger pour une escale de trois jours, a annoncé mercredi, l'ambassade britannique à Alger. Cette escale intervient à la suite d'une visite effectuée au Royaume-Uni en octobre par une délégation des forces navales algériennes, selon cette source. Cette visite sera une occasion de «discuter et mettre en évidence» les types de formations qui peuvent être offertes par la Royal Navy à la Marine algérienne, a précisé l'ambassade dans un communiqué. Il s'agit de la troisième visite d'un navire de guerre britannique en Algérie après celles effectuées par le HMS Exeter en novembre 2005 et le HMS St Albans en janvier 2006. Le navire de guerre algérien El-Kirch avait fait escale début 2005 en Grande-Bretagne, dans le cadre de la commémoration du 200e anniversaire de la bataille de Trafalgar. Ces visites traduisent le «renforcement des relations de défense entre les forces navales algériennes et la marine royale de Grande-Bretagne», selon l'ambassade de Grande-Bretagne. Le navire de guerre britannique HMS Kent vient à peine de rentrer d'une escale à Beyrouth, et comme tous les bâtiments de guerre de type frégate, il est doté de tout l'arsenal technique et logistique moderne: hélicoptère Lynx à prolongement actif de sonar pour détecter des sous-marins ou des torpilles, systèmes complets de transmissions, missiles antiaériens et sous-marins, et sa spécialité est, en temps de paix, le contrôle de sécurité, ainsi que les missions de sécurisation en haute mer et contre des actes de piraterie. Des officiers de la marine algérienne seront conviés à prendre place à bord du navire de guerre de Sa Majesté, afin d'en maîtriser certaines méthodes de travail et le fonctionnement du dispositif de sécurisation et de contrôle. Lors des portes ouvertes au public belge sur la marine de guerre, et qui s'étaient tenues du 12 au dimanche 14 juillet 2002, à la base navale de Zeebruges, le Hms Kent britannique avait été la grande attraction du public. Pour l'Algérie, ces contacts successifs peuvent être très bénéfiques dans le sens où la marine algérienne est en train d'acquérir des aptitudes de qualité, surtout concernant la sécurisation en haute mer. Communication codée, repérage, surveillance et interception ont fait partie de l'apprentissage de la marine algérienne en 2004 et 2005. Les contacts et exercices navals en haute mer entrant dans le cadre des échanges bilatéraux ou multinationaux faisant partie du programme méditerranéen de l'Otan, ont émaillé en long et en large les activités de la marine algérienne. Avec, en vue, l'objectif d'être performant, de se voir investi de missions humanitaires ou de maintien de la paix au plan régional. Généralement, des manoeuvres de cette envergure tendent à optimiser les capacités des bâtiments intervenant en haute mer, et se distinguent par des exercices ciblant la communication navale, le contrôle maritime, la surveillance, le repérage, l'interception et la neutralisation des bâtiments suspects. Il y a bien lieu de noter que depuis trois années, les activités de contrôle et de surveillance en mer Méditerranée se sont accrues, aussi bien avec des initiatives menées par les navires de l'Otan et dirigées par Washington sous le nom de code «Active Endeavour» (Participation active), qu'avec des forces navales occidentales de renom.