Les noms des candidats retenus seront connus dès aujourd'hui, à l'exception de Tindouf. Le secrétariat national du FLN de l'instance exécutive a élargi la réunion d'hier, aux membres de l'instance de coordination, afin de mieux parachever l'opération des primaires. Selon le porte-parole du parti, Saïd Bouhadja, la direction doit choisir parmi les trois noms retenus. Un seul sera aligné en face des candidats des autres partis, le 18 décembre prochain. Dans le cas où le premier candidat se détache en termes de voix par rapport à ses deux concurrents, il passe automatiquement. Autrement, la direction aura à choisir le plus apte à représenter le parti au Sénat; car il s'agit d'une mission législative que doit remplir chacun et doit, en conséquence, représenter dignement son parti. D'où une panoplie des critères qu'il devra satisfaire avant d'accéder au poste tant convoité. Il est préférable que les deux candidats qui suivent le premier se désistent à son profit. En cas de refus, le secrétaire général devra trancher pour celui qui remplit les conditions d'éligibilité. Bouhadja estime, en outre, que les voix du FLN ne peuvent aller qu'au FLN. En cas de non-observation de la discipline du parti, le militant, auteur d'insubordination, pourrait se voir radier des rangs du FLN, avertit-il. L'autre aspect négatif de l'opération concerne le niveau d'instruction. Là, la direction n'y peut rien parce que les élus qui votent ne pourront pas être changés. Les élections de 2002 ont donné ce qu'elles ont donné. «On ne peut donc rien faire. Nous essaierons de favoriser le meilleur, sans plus», répond Bouhadja en baissant les bras. S'agissant de la candidate qui est sortie des primaires de Tizi Ouzou, le porte-parole du FLN est confiant. Il estime qu'elle a de fortes chances de passer. Des alliances locales seront menées dans la région, principalement avec les indépendants, pour rafler le siège de Tizi Ouzou, rassure-t-il. Selon toute vraisemblance, les noms des candidats du FLN seront connus dès aujourd'hui, à l'exception de celui de Tindouf qui ne sera connu qu'après la tenue de l'assemblée générale des élus locaux de la wilaya. En parallèle, l'opération de restructuration se poursuit. Restent les mouhafadhas d'El-Bayadh, Mostaganem, Tlemcen, M'sila, Skikda, Jijel, Khenchela, Batna, Biskra, Béchar et Saïda; soit 11 sur 53. Bouhadja considère que ce qui s'était produit la semaine passée à Chlef était pressenti dès la matinée. Les résultats obtenus par le dépouillement partiel seront maintenus, précise-t-il. Sans aller jusqu'à désigner les responsables du scandale, il laisse entendre que les auteurs sont connus. Cela sous-entend que le FLN a déjà fait son enquête sur cette affaire. Par ailleurs, les pronostics du FLN en matière du nombre de sièges qu'il compte prendre le 28 décembre, sont très optimistes. Il compte reprendre la majorité des sièges en s'installant ainsi pour les six années à venir, confortablement, dans le Parlement bicaméral.