Fidèle à ses habitudes, Mme Anissa Boumediene, avec la collaboration de l'ambassadrice de Chine, Han Hui, a organisé, hier, une caravane de solidarité au profit de 14 villages pauvres de Tamanrasset. En effet, la troisième étape de cette opération a connu un certain succès par rapport aux précédentes. Et pour cause. Elle s'est déroulée sous les yeux attentifs de Mme Anissa Boumediene qui avait découvert que, précédemment, les dons destinés aux démunis, notamment les 40 tonnes de pâtes, ne sont pas pavenus aux nécessiteux. Indignée par ce comportement, l'ancienne première dame de l''Algérie a pris sur elle la distribution d'un don, constitué de 14 moto pompes afin de venir en aide aux familles dont la survie dépend de l'agriculture. Outre ces machines, des fournitures scolaires ont été remises par Mme l'ambassadrice aux élèves de Tarhanat et Ilammène, localités situées à 75 km de la ville de Tam. Ces articles ont fait la joie des écoliers. D'autres enfants ont reçu des jouets. «Depuis la mort de mon mari, je me suis fixé l'objectif de travailler dans le cadre de la solidarité. Les souffrances des gens de cette région touchée par la misère me révoltent. Personne ne regarde dans leur direction, personne ne leur tend la main. Ils souffrent en silence. Les enfants sont toujours les victimes qui payent les conséquences. L'enfant est l'avenir de l'homme et de l'humanité. J'éprouve beaucoup de plaisir dès qu'un sourire éclaire le visage d'un enfant après une longue attente. Nos activités ont pour objectif de créer un nouvel espoir dans les coeurs de ces populations.» «Les difficultés financières ne nous ont jamais empêchés d'accomplir notre objectif», nous dira Mme Anissa Boumediene. Elle songe déjà à revenir, et cette fois-ci, avec la collaboration de M.l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite, Bakr Gazzar qui a promis de lui accorder un financement important pour les prochaines actions humanitaires.