Ils l'ont été, hier en début de journée, par les forces combinées, à la périphérie de Guernini, à l'ouest de Aïn Oussara, dans la wilaya de Djelfa. C'est au cours d'un ratissage, effectué par les forces de l'ordre, que ces quatre terroristes ont été repérés et abattus au lieu dit El-Keddid, près de Guernini. Trois kalachnikovs et un fusil de chasse ont été récupérés au cours de cette opération, et les corps des quatre terroristes ont été remis à la morgue de l'hôpital de Aïn Oussara, aux fins d'identification. Mais on susurre que le dénommé Madri Omar serait parmi les quatre terroristes abattus. Celui-ci était activement recherché par les services de sécurité depuis au moins cinq années, en vain. Les vastes régions semi-arides des Hauts-Plateaux naïlis ont connu, depuis 1998, un déversement important des groupes armés affiliés au GIA, chassés de leurs sanctuaires traditionnels du massif blidéen et des hauteurs de Chréa et de Médéa, ceux-ci se sont repliés, peu à peu, sous la poussée de l'armée, vers l'intérieur du pays. C'est ainsi que des régions agropastorales paisibles, telles que M'sila, Djelfa, Laghouat, Tiaret ou Tissemsilt, ont renoué avec la violence terroriste à partir de 1999. Plusieurs bergers y ont été égorgés et leur cheptel volé, et beaucoup de maquignons ont été contraints de verser la «dîme du sang». La ville de Djelfa a connu des pics de violence terroriste durant le Ramadan de l'année 2000, lorsque les groupes armés se sont permis quelques incursions sanglantes au coeur même du quartier de Boutrifis, dans le centre de la ville. Depuis près d'une année, les ratissages menés par les forces combinées et principalement l'armée, tout au long des djebel Bahrara, Sad S'hari, Boukhil, etc., ont permis de sécuriser la région des Ouled Naïl, très convoitée par les poignées de terroristes, venus du Nord.