Des potentiels d'ouverture sur les marchés maghrébin, africain et du Moyen-Orient. Ambitionnant une place de leader sur le marché algérien des détergents et produits d'hygiène corporelle, et tout en s'appuyant sur une méthode de communication intense, le groupe industriel turc «Hayat» a réuni jeudi la presse nationale à l'hôtel Hilton d'Alger, pour présenter les attributs des produits d'hygiène corporelle, pour bébés et pour adultes, la gent féminine principalement. Le groupe, fondé en 1937, avait en 2005, investi sur fonds propres 40 millions de dollars pour implanter une usine à Bouïnan (W.Blida) ainsi qu'un siège local animé par une structure managériale et d'emploi conséquente de 1500 employés. Les premiers lancements consistaient en 2 gammes de produits détergents, «Bingo», lessive en poudre pour main et machine, et adoucissants et la marque «Test» ainsi que les serviettes hygiéniques «Molped» et les couches bébé «Molfix». Ces deux derniers segments sont pourvus d'un «standing haut de gamme qui stimulera davantage la concurrence sur le marché algérien et assurera par là un bon niveau de qualité», assurent les conférenciers aux nombreux représentants délégués du groupe, grossistes, directeurs de supermarchés et autres présents à cette conférence «publicitaire». Ce groupe, fort entreprenant au demeurant, a perçu rapidement les opportunités offertes par le marché algérien en pleine croissance qui présente par ailleurs, des potentiels d'ouverture sur les marchés maghrébin, d'Afrique et du Moyen-Orient. Conçus aussi bien pour le marché local que pour l'exportation, les produits «Hayat» international, commercialisés en Algérie répondent à des normes de production de niveau mondial. Louant les produits du groupe, les conférenciers ont également développé les intentions de déploiement de «Hayat-Algérie» sur le marché national et sur sa stratégie pour l'année 2007. Prié de communiquer le chiffre d'affaires de «Hayat-Algérie», lors du débat qui suivit la conférence, le directeur des ventes, Ibrahim Güler, s'est contenté de préciser que le chiffre d'affaires de la centrale d'Istanbul en Turquie s'élève à 1 milliard de dollars. Comme pour éluder la question et préserver le code sacro-saint de la concurrence, Murat Uzgören, directeur des ventes, cite un proverbe turc: «On ne demande pas l'âge de la mariée ni le salaire du mari».