Il annonce que la JSK montrera un meilleur visage durant la phase retour. L'entraîneur des Jaune et Vert parle, dans cet entretien, des résultats enregistrés, depuis sa venue à la tête de l'équipe, de la préparation du mercato, ainsi que du recrutement. L'Expression: Tout le monde s'entend dire que la JSK a raté une victoire face à l'OMR. Quel est votre avis? A. Aït Djoudi: Je dis aussi que la JSK a évité de perdre, car l'adversaire a aussi raté une occasion à la première mi-temps. C'est vrai que nous avions une occasion nette d'ouvrir la marque au bon moment, mais Ali Moussa a pu le faire avant nous. Donc, un match nul est un résultat équitable. Certes, nous sommes venus à Alger avec l'intention d'empocher les trois points, mais nous avions en face un adversaire qui cherchait aussi à améliorer sa position au classement. La JSK a grimpé de la dernière à la deuxième place. Quel est votre commentaire? Tant mieux pour nous. Ça n'a pas été facile. Nous avons beaucoup travaillé pour y arriver. Lors de mon premier contact avec les joueurs, je leur ai dit une chose: la JSK ne joue pas le maintien, elle joue chaque saison les premiers rôles, et avec moi aussi, elle joue les premières places. Mes poulains ont bien compris mon message. Nous avons travaillé ensemble pour redresser la situation. Maintenant qu'on est là, on doit penser au retour. Nous allons profiter de cette trêve du mercato pour se préparer afin de se racheter. Nous allons revoir beaucoup de choses afin d'attaquer la phase retour sous de meilleurs auspices. Quel bilan faites-vous depuis votre arrivée à la tête de la JSK? Ce n'est pas le moment des bilans. Mais je dis que la JSK a renoué avec les victoires et c'est le plus important. Depuis mon arrivée, l'équipe a arraché 20 points, dont quelques points à l'extérieur. On aurait souhaité gagner face à l'OMR, mais en général, je suis satisfait des résultats enregistrés depuis que je suis à la tête du club. Il ne faut pas dire que j'ai une bague magique. Il n'y a que le travail qui compte. Et puis, ce sont les efforts de tous qui sont bien payés aujourd'hui, ce n'est pas Aït Djoudi tout seul. Aujourd'hui, je gagne, on dit que je suis le meilleur, demain je perds, je serai le mauvais entraîneur, cela on le sait. En plus du manque de fraîcheur physique, la JSK a perdu sa cohésion et son jeu collectif. Autrement dit, la JSK gagne sans convaincre. Pensez-vous pouvoir jouer les premiers rôles si cela continue ainsi? Depuis mon installation comme entraîneur de la JSK, cette saison, j'ai constaté les points faibles de l'équipe. J'ai dit que les joueurs souffrent d'un manque de fraîcheur physique. Un grand travail les attend, et ce, sur tous les plans. Je répète que nous avons un mois pour corriger tous les défauts. Nous allons effectuer un stage ici en Algérie et nous allons revoir tous les points qui méritent d'être revus pour bien entamer les matches retour. Je peux dire qu'à la phase retour, la JSK montrera son meilleur visage. Ne pensez-vous pas que la JSK a besoin de renforcer son effectif par quelques éléments? Ce qui est des joueurs, nous allons prêter quatre joueurs à d'autres clubs. En même temps, je vais discuter d'abord avec le président pour le recrutement. Je souligne, toutefois, que tous les joueurs sont sous contrat avec leur équipe. Ces dernières ne sont pas prêtes à céder leurs éléments. On va peut-être procéder à un échange de joueurs. Nous allons trouver les joueurs dont nous avons besoin. Ça ne sert à rien de recruter pour juste recruter.