Le siège du 9e Groupement des unités républicaines de la Dgsn, sis à Bachdjerrah, a abrité, hier, la cérémonie de commémoration du 34e anniversaire de la Journée de la police arabe correspondant à la date du 18 décembre de chaque année. L'événement est à inscrire pour le compte des activités de la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya d'Alger. Les responsables de cette cellule affirment, à ce sujet, que les 13 sûretés urbaines de la capitale ont été rendues destinataires d'une consigne où il est mentionné le programme des festivités devant avoir lieu durant toute la journée d'hier. Des séances portes ouvertes sur la police sont aussi organisées au niveau de trois sûretés de daïra qui sont celles de Mohammedia pour l'est d'Alger, Paradou (Bir Mourad Raïs) pour le centre et enfin la sûreté de Dely Ibrahim se trouvant dans la circonscription de Chéraga. Et au niveau de l'Ecole de police de Châteauneuf, une grande cérémonie s'est tenue, hier soir, en présence du chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem, du doyen du corps diplomatique arabe en Algérie et de plusieurs personnalités nationales. Toutes ces activités, relevant de la Dgsn, trouvent leur écho dans la célébration de la Journée de la police arabe. Cet événement tient ses origines de la rencontre tenue le 18 décembre aux Emirats arabes, et ayant regroupé des représentants du corps de police issus de la majorité des pays arabes en vue de mettre en branle le principe d'une coopération d'ordre sécuritaire à même d'endiguer les fléaux de la délinquance et du crime organisé. «Devant la montée en flèche de ces fléaux, notamment le trafic international de drogue et les procédures illicites de blanchiment d'argent, cette coopération interarabe est perçue, aujourd'hui, telle une nécessité absolue à même de faire face à l'évolution de la criminalité organisée», indique-t-on de source sécuritaire. Est-il loisible de souligner, cependant, que dans le sillage de ce travail de coopération, les au-tres corporations de police des pays arabes ont tout à gagner en s'imprégnant de l'expérience algérienne, non seulement en termes de lutte contre le crime organisé et le banditisme, mais également en matière de combat contre la violence terroriste actionnée par des réseaux d'envergure internationale. Il est incontestable de dire que l'Algérie a été à l'avant-garde de la lutte antiterroriste. Partant de ce fait, l'expérience algérienne, aujourd'hui sollicitée par les grandes puissances occidentales, peut également servir de modèle pour beaucoup de nations arabes confrontées au phénomène du terrorisme. La lutte antiterroriste en Algérie a aussi permis à la Dgsn de faire sa mue en termes de répression du crime d'où il vient. En ce sens, autant dire qu'aujourd'hui, la Dgsn dispose d'un équipement hypersophistiqué, tout comme il est prévu le recrutement de quelque 92.000 éléments d'ici à l'horizon 2009. Une autre consécration attendue dans un futur proche, il s'agit du statut particulier devant séparer le corps de la police de celui de la Fonction publique.