Malgré les moyens mis en oeuvre, et qui sont loin d'être négligeables, les assurés sociaux du centre de paiement n'en continuent pas moins de se faire entendre. Il est reproché notamment le retard dans les délais de traitement des dossiers de prestations (remboursement des frais médicaux) pour les paiements aux guichets (retraites, invalides et malades chroniques) dont l'activité mobilise 06 guichets pour 04 micro-ordinateurs. Le second grief a trait à la délivrance des cartes des malades (nouvelles et renouvellement de cartes) dont le traitement est bloqué depuis le mois de novembre 2001 et qui vient juste de reprendre. Les motifs de ce blocage varie d'un fonctionnaire à un autre. Il est avancé comme justification la mise en oeuvre d'un nouveau logiciel national chargé du traitement et du suivi de ces cartes qui n'a été réceptionné que récemment. Pour d'autres, le préposé au guichet avait une surcharge de travail et avait pour priorité le paiement des créances dues aux officines conventionnées dans ce cadre et dont le montant a atteint des sommes faramineuses. La Cnas de Souk-Ahras, pourtant dotée d'une structure adéquate, semble dépassée, malgré les moyens non négligeables mis en place, mais qui restent en deçà des besoins des assurés, plus nombreux ces dernières années. Un constat qu'avait fait le directeur de l'agence, lors de la dernière visite du ministre, faisant état du déficit en moyens humains et en équipements, notamment informatiques et l'ouverture imminente de nouvelles antennes. A cela il faut, aussi, ajouter l'indiscipline des assurés qui ne respectent pas un certain ordre de priorité. L'ouvertured'autres agences réduirait un tant soit peu la tension et le désordre qui règnent.