«La situation économique et commerciale, les investissements en Algérie, la présence d'opérateurs français en Algérie, les réformes annoncées et réalisées pour faciliter l'investissement», sont autant de points à débattre lors de la réunion du 24 janvier 2007 de la branche internationale du patronat français, Medef - International avec pour thème «L'Algérie en 2007: le climat de l'investissement». Cette rencontre «entre Français» comme précise l'institution, sera rehaussée par la présence de Son Excellence l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet. Cette présence souligne l'intérêt particulier que revêt ce rendez-vous au cours duquel seront aussi abordés «les projets de 2007 et les opportunités offertes par le Plan complémentaire de soutien à la croissance (Pcsc-2005/2009), initié par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, d'une enveloppe de 120 milliards de dollars avec une priorité pour le développement des infrastructures de base», rappelle le Medef. Or, l'année 2006 a connu un ciblage plus précis des investissements (automobile, pharmacie, agroalimentaire) alors que le débat sur les investissements français en Algérie montre qu'ils sont considérés comme insuffisants par rapport aux opportunités offertes. Faisant valoir que les investissements français actuels «visent une vraie logique partenariale», la France note qu'elle est le «premier investisseur, hors hydrocarbures, avec un flux de 140 millions d'euros en 2005, environ le triple des IDE (investissements directs étrangers) français en 2003.» Paris ajoute que «plus de 200 entreprises françaises sont présentes en Algérie, créant quelque 8000 emplois directs et 40.000 indirects en quelques années» et souligne la diversité de ces investissements notamment l'implantation de banques en Algérie. D'autres «projets concrets sont attendus» en 2007 suite à l'accord économique et financier signé en décembre dernier à Alger et après l'installation de «comités d'affaires» mixtes prévus indique encore le Medef français. La veille, soit le 23 janvier, l'assureur - crédit à l'exportation Coface, aura tenu son colloque international «risque-pays.» Pour rappel, la Coface a ouvert en octobre 2006 une filiale de services en Algérie en vue d'opérer en assurances domestique et export vis-à-vis du client algérien. Des analystes financiers prévoient une nouvelle baisse du risque - Algérie en 2007, au vu de la croissance des réserves de change et du remboursement anticipé de la totalité de la dette algérienne rééchelonnée.