Exploitant des renseignements recoupés et vérifiés, les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste ont, dans la soirée de mardi aux environs de 18h, abattu un terroriste répondant aux initiales de Y.B., âgé de 20 ans, et ont réussi à capturer un autre, H.B., âgé également de 20 ans. Les deux terroristes, dont le mouvement était surveillé par les services de l'ANP, sont tombés tête baissée dans un guet-apens au lieudit Oued Zaghar, situé entre les daïras de Tamalous et Aïn Kachra, à l'ouest de la wilaya de Skikda. Les deux terroristes ont été sommés de se rendre, mais c'est avec des tirs que l'un des deux répondit aux injonctions des services de sécurité. Il fut aussitôt abattu. Deux armes de guerre, dont un AK47, ont été récupérés. Les deux terroristes font partie d'un groupe qui serait composé d'une quinzaine de criminels ayant perpétré, durant la journée du mardi, une incursion dans la localité de Zitouna, emportant avec eux un important lot de médicaments après avoir menacé le propriétaire d'une pharmacie. Le groupe des quinze renégats est, actuellement, bombardé dans la même région. le bilan fait état, selon des sources concordantes, de la découverte de cinq cadavres de terroristes non-identifiés, pour l'heure. Ils ont été découverts sur un chemin de repli des groupes armés, entre Tamalous et Aïn Kachra. Les mêmes sources ont souligné que trois autres terroristes ont été capturés, dont l'un serait grièvement blessé au visage. Les mêmes sources avancent qu'il s'agit d'un groupe qui sévit entre les wilayas de Skikda et Jijel. L'opération de ratissage, de grande envergure, déclenchée aussitôt après l'incursion perpétrée à Zitouna, a permis aux forces héliportées, qui sont intervenues en force, de localiser leur position. Les bombardements ont donné suite à de bons résultats, sachant qu'un important périmètre de plusieurs kilomètres a été hermétiquement bouclé. Le nombre de terroristes terrés dans les maquis de la région concernée par le ratissage serait, selon des estimations, de trente renégats. La faim, le froid et les maladies seraient, selon nos sources, les raisons qui ont obligé les terroristes à prendre des risques, ce qui a permis à l'Armée nationale populaire d'agir en conséquence et avec une grande efficacité.