Les présidents des bureaux de wilaya de l'Union nationale des étudiants algériens (Unea) se sont réunis, avant-hier vendredi, afin d'établir un bilan qui portera sur trois aspects, à savoir la situation organisationnelle de l'union, la situation universitaire qui a suscité beaucoup d'encre, notamment durant la fin de l'année écoulée où une série de débrayages ont été enregistrés, ainsi que le volet syndical de ladite union. S'agissant de l'organisation, les participants se sont entendus sur une nouvelle rencontre, sous forme de conseil national, qui aura lieu le 25 du mois courant, a indiqué un communiqué parvenu à notre rédaction. Une rencontre, rappelons-le, qui s'inscrit dans le cadre de la préparation et la finalisation de la date du 11e congrès de l'Unea. Pour le moment, les organisations ont proposé trois dates, le 19 mars, le 19 mai et le 8 juillet pour la tenue du congrès. «Après cette finalisation, notre travail consistera en l'organisation des congrès régionaux qui, seront eux aussi, déterminants dans l'avenir», a déclaré le secrétaire général de l'Unea, M.Boulgan Brahim. Selon le même communiqué, le second aspect concerne la situation pédagogique et sociale de l'université. A ce propos, les participants veulent revenir, prochainement, sur le système de l'enseignement supérieur LMD (licence-master- doctorat) afin de relever les points positifs et ses lacunes qui n'est qu'à sa troisième année d'application mais qui suscite des interrogations. D'ailleurs, faut-il le souligner, les étudiants ont réclamé, à cor et à cri, l'utilité d'un tel systè-me «importé», le qualifiant de fiasco total. Interrogé par nos soins, le SG de l'organisation syndicale nous a avoué qu'après sa dernière rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur, M.Harraoubia, juge que le moment est opportun pour établir un bilan décortiqué. Selon lui, malgré que ce système demande des moyens colossaux, certaines universités algériennes, à l'image de l'Usthb, répondent, amplement, aux critères exigés. En sus, les présidents se sont axés sur la rentrée universitaire 2006-2007, jugée réussie malgré quelques «tremblements» enregistrés au niveau de certaines universités. S'agissant du respect du volet syndical et la sacralisation de l'enceinte universitaire, M.Boulgan opte pour la communication comme moyen devant résoudre toutes affaires confondues. «Notre syndicat estudiantin, comptant 54 bureaux à travers le territoire national, a toujours travaillé de façon à ce qu'une sécurité totale règne au sein des universités», nous a appris M.Boulgan qui, pour conclure, n'a pas manqué de réitérer, qu'en sa qualité de premier responsable de l'Unea, souhaite que l'université algérienne fasse un saut qualitatif et se mette au diapason des autres universités internationales.