L'économie nationale doit ce progrès aux hydrocarbures qui représentent plus de 97% des recettes. L'année écoulée a été conclue par un nouvel excédent commercial record de 31,82 milliards de dollars, soit une croissance de 24,07% pour une valeur déjà sans précédent de 25,64 milliards de dollars. La courbe des exportations a atteint, l'année passée, 52,82 milliards de dollars, soit une hausse de 14,83% par rapport à 2005. Les importations ont atteint, durant la même année, la barre des 21 milliards de dollars, soit +3,18% de hausse. Les exportations d'hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes de l'Algérie vers l'étranger avec 97,98%. Le taux représente quelque 51,75 milliards US de la valeur globale, soit un accroissement de 14,77%. Cette courbe ascendante est due essentiellement à la hausse des prix internationaux du pétrole brut. Ce qui explique que l'économie nationale reste soutenue, exclusivement, par la manne pétrolière. D'ailleurs, les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales avec seulement 2,02% du volume global des exportations et une valeur de 1,07 milliard US. Malgré l'engagement des pouvoirs publics à mettre sur pied un pole économique diversifié, force est de constater que l'économie nationale est à la merci des hydrocarbures. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués par le groupe «demi-produits» avec une part de 1,42% du total des exportations globales, soit l'équivalent de 748 millions de dollars. En seconde position on retrouve le groupe «produits bruts» (0,34%, 180 millions USD), le groupe «alimentation» (0,12%, 66 millions USD), et les «biens d'équipement industriel» (0,08%, soit 43 millions de dollars). Viendront en dernière position les «biens de consommation non alimentaires» avec une part de 0,05%, soit 28 millions de dollars. Quant aux importations, leur répartition par groupes de produits fait ressortir une hausse pour l'ensemble des groupes de produits. Excepté les groupes biens d'équipement et biens de consommation non alimentaires qui ont enregistré des baisses respectives de 2,08% et de 4,86%. En effet, les importations destinées à l'outil de production qui représentent 28,26% du total des importations sont passées de 5,05 Mds USD en 2005 à 5,94 Mds USD en 2006, soit une amélioration de +17,52%. La hausse a, aussi, concerné les biens alimentaires avec +2,59%, soit 3,68 milliards USD. La répartition des importations par mode de financement montre une nette prédominance du cash, qui reste le mode le plus utilisé avec 82,67% du total des importations de l'année 2006, soit 17,36 milliard USD enregistrant ainsi une hausse de +1,85% par rapport à 2005. Le reste des importations a été financé par le biais de lignes de crédit, avec une hausse de +9,15% puisque le montant est passé de 2,28 milliards de dollars à 2,49 milliards de dollars et le reste des importations a été financé par le recours aux comptes devises propres et autres. Au cours de l'année 2006, les principaux clients de l'Algérie étaient les Etats-Unis d'Amérique avec 14,04 milliards USD, l'Italie (8,98 Mds USD), l'Espagne (5,52 Mds USD), la France (4,33 Mds USD), le Canada (3,39 Mds USD), les Pays-Bas (2,58 Mds USD) et la Turquie avec 2,01 milliard USD. Quant aux principaux fournisseurs, la France vient en tête de liste avec 4,32 milliards de dollars, suivie de l'Italie (1,85 Md USD), la Chine (1,70 Md USD), l'Allemagne (1,46 Md USD), les Etats-Unis d'Amérique (1,41 Md USD), l'Espagne (1,01 Md USD), et le Japon avec 709 millions de dollars, selon la même source.