Le temps tumultueux ayant marqué l'ensemble de la région nord du pays depuis jeudi dernier laissera place, aujourd'hui, au beau temps, avant de revenir à la charge à partir de demain. C'est ce qu'a indiqué, hier, l'Office national de la météorologie (ONM) en précisant que les perturbations climatiques attendues, affecteront dans le premier temps, la région ouest, avant de s'étendre progressivement, sur l'ensemble du nord du pays. Il est attendu, par ailleurs, que les températures varient entre 14 et 17 degrés sur les côtes et entre 10 et 12 degrés sur les Hauts-Plateaux. Selon la même source, le temps pluvieux persistera jusqu'a mercredi prochain. Pour la même période, du lundi au mercredi, la mer sera agitée à cause des vents modérés accompagnant cette perturbation atmosphérique. Le mauvais temps devra toucher, également, le sud du pays où des nuages accompagnés de pluies sont attendus dans la région de la Saoura et l'Atlas saharien. Des nuages qui se dissiperont, précise notre source, à partir de mercredi. Rappelons que des quantités appréciables de pluies, ont été enregistrées, au cours des dernières précipitations. L'Onm a relevé 45 mm à Relizane, 25 à Oran et 17 à Alger. Ceci, en plus des chutes de neige observées dans les hauteurs d'El Bayadh, Saïda, Médéa, Chréa et Tikjda. Le retour des averses devra réconforter les agriculteurs et l'ensemble des citoyens qui se sont inquiétés sérieusement, suite à la sécheresse qui a plané depuis le début de l'année. Le mois de décembre, en revanche, a été marqué par une forte pluviosité qui a permis d'enregistrer des apports évalués à 125 millions de m3 au 22 décembre 2006. Les réserves ont été estimées dans la même période à 2,290 milliards de m3, soit un taux d'emmagasinage de l'ordre de 40,16%. Les 19 barrages de la région est du pays ont reçu des apports de l'ordre de 88,4 millions de m3 qui ont augmenté le taux d'emmagasinage à 59,20% contre 47,54% à la même période de l'an 2005. Au Centre, une région très touchée par la sécheresse, les barrages ont cumulé 18,5 millions de m3, soit un taux de remplissage de 47,13%. Soulignons, également, que la sécheresse ayant plané sur le pays pendant la saison de l'automne, a fait penser l'ensemble des Algériens au pire suite aux mesures de restriction préventives de la consommation en eau potable, dont ils ont fait l'objet à l'orée de la saison hivernale. Cet état de fait était plus néfaste encore pour les agriculteurs qui ont accusé du retard dans la saison des labours-semailles et pour les éleveurs qui ont subi des pertes conséquentes en raison de la hausse des prix des aliments de bétail.