Tel est le montant investi en 2006 par des opérateurs nationaux dans 321 projets en cours de réalisation sur l'ensemble du territoire national, a indiqué, hier, le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, sur les ondes de la Radio nationale. La réception de ces projets, des établissement hôteliers dont le taux d'avancement a dépassé les 50%, permettra, a-t-il précisé, de créer quelque 15.000 emplois directs et le renforcement des capacités d'accueil du parc hôtelier national par 30.000 lits supplémentaires. Aussi, le ministre a déclaré que son département a reçu près de 800 demandes d'investissement dont 175, seulement, ont obtenus l'accord de principe. Le manque de professionnalisme et la faiblesse des ressources financières ont été les principales insuffisances ayant disqualifié les autres demandeurs. Parlant des investissements directs étrangers (IDE), le ministre a fait savoir que son département a reçu, au cours de l'année passée, une quarantaine de demandes d'investissement de la part de groupes de dimension internationale. Les opérateurs cités par Noureddine Moussa, sont tous des investisseurs arabes, précisément des pays du Golfe, intéressés par les ZET. Il s'agit de l'Emirati Iaamar qui a manifesté son intérêt de lancer des projets dans la zone de Douaouda (Tipaza), d'un groupe koweïtien attiré par des opportunités d'investissement à Kadous près de Aïn Taya, un Qatari ayant exprimé son intention de lancer un grand projet dans la zone dite La Fontaine à Aïn Benian (Alger), et d'un groupe saoudien qui est sur le point de finaliser ses études techniques, après avoir obtenu l'accord de la tutelle pour investir dans la ZET de Zéralda. Noureddine Moussa a tenu à expliquer que les demandes d'investissement sont étudiées avec rigueur et elles doivent se conformer aux textes législatifs régissant les ZET. L'invité de la Chaîne III a révélé, à cet effet, que certains investisseurs veulent s'engager dans la promotion immobilière, ce qui est contraire à la vocation exclusivement touristique desdites zones. Par ailleurs, l'hôte de la Radio nationale a indiqué, en abordant la privatisation des établissements hôteliers, que la balle est dans le camp des opérateurs, du moment que l'Etat a déjà fait son offre. En effet, l'Etat a proposé à la privatisation depuis 2004, de plus de 20 hôtels dont seuls 9 ont suscité l'intérêt des investisseurs. Sur ces 9 établissements, la tutelle a donné son accord pour la privatisation de 5 seulement en raison, réitère le ministre, du manque de professionnalisme. S'agissant du reclassement des hôtels, le premier responsable du secteur du tourisme a indiqué que l'opération reprendra à partir du mois de février prochain en commençant par la wilaya d'Oran.