Le procès Ould Hocine Benkaïd Ali-Abdelhamid, prévu hier à la cour de Blida, a été reporté au 13 mars prochain. Après le non-lieu prononcé par le tribunal de Chéraga en faveur de l'ancien directeur de l'Enps, M.Benkaïd Ali Abdelhamid dans l'affaire de faux et usage de faux, le plaignant, M.Ould Hocine, a introduit un pourvoi en cassation. Cette plainte repose sur les documents présentés par la partie adverse au Conseil d'Etat, documents pour lesquels M.Ould Hocine a été inculpé. M.Ould Hocine apporte du nouveau dans ce procès qui dure depuis des années. Il s'agit du procès-verbal du procès intenté par M.Benkaïd Ali au président de l'APC de Chéraga, au sujet de l'attestation de propriété sur la parcelle de terrain que le plaignant a jugé fausse. Le verdict de non-lieu a été prononcé au mois de novembre dernier par la justice. Me Benbraham, l'avocate de M.Ould Hocine qui a pris en charge le dossier, entend donner un souffle nouveau à cette «affaire» qui a tout l'air d'«un second jugement pour une même affaire», à savoir que le «tribunal militaire de Blida avait déjà prononcé un non-lieu partiel en faveur de M.Ould Hocine», ce qui signifie que ses biens devaient lui être restitués. Aussi, Me Benbraham entend faire valoir ce qu'elle appelle en droit le «délai de connaissance et de reconnaissance du faux». L'acte de propriété de la parcelle de terrain qui a servi à la construction de l'entreprise Epsr date de 1975, ce qui veut dire qu'il est frappé de «l'ignorance de la loi». Ce qui implique que ce procès concernant la parcelle de terrain n'a pas lieu d'être. En outre, d'après notre interlocutrice, même le tribunal militaire de Blida ne devait pas toucher à ses biens et il revenait au tribunal d'Alger de s'occuper de cette affaire. Un flou entoure cette affaire judiciaire à cause de cet imbroglio juridique.