Un jeune homme se pend à un arbre à Ras El Bouira. Un autre suicide a eu lieu avant-hier dans un quartier périphérique de la ville de Bouira. Il s'agit d'un jeune homme CH.A., âgé de 24 ans, qui s'est donné la mort en se pendant à un chêne se trouvant non loin de chez lui au quartier Ras-El Bouira. Le malheureux qui fut découvert pendu à un arbre à l'aide d'une corde, par un membre de sa famille, n'aurait été retrouvé qu'au troisième jour de sa disparition du domicile familial. Ce nouveau cas de suicide vient, malheureusement, s'ajouter aux trois autres survenus au courant de cette semaine à travers la wilaya de Bouira. Pour rappel, samedi dernier, une jeune fille lycéenne à peine âgée de 19 ans du quartier 1100 Logements, de la ville de Bouira et répondant aux initiales H.K., avait mis fin à ses jours en se pendant à l'aide de son écharpe au chambranle de la porte de sa chambre. De source policière, on apprenait qu'elle avait laissé une lettre parmi ses affaires scolaires expliquant son acte désespéré et les problèmes d'ordre familial qui l'avaient poussée à commettre l'irréparable. Deux jours après et durant la même nuit, deux autres cas de suicide ont été enregistrés dans la commune de Sour El Ghozlane, à 25 kilomètres au sud de Bouira. Il s'agit d'une jeune fille âgée de 28 ans célibataire qui, après avoir ingurgité durant la nuit une quantité de détergent Nadhaf, avait rendu l'âme quelques moments après, sur la table d'opération de l'hôpital de Sour El Ghozlane. Le deuxième cas est celui d'un homme de 49 ans habitant dans un haouch à l'autre bout de la ville. Le désespéré s'est suicidé dans sa chambre en se pendant avec un morceau de tissu, et fut découvert le lendemain par son frère. En tout état de cause, ces cas de suicide qui se multiplient à une vitesse vertigineuse ont de quoi faire réfléchir les responsables à tous les niveaux. Le phénomène ne connaît pas d'âge et touche toutes les catégories sociales. Le fléau prend aujourd'hui des dimensions alarmantes et mérite par conséquent, d'être traité en urgence.