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«Le marché algérien, nous y croyons!»
HERVE SERVY, DIRECTEUR MARKETING MICROSOFT ALGERIE
Publié dans L'Expression le 25 - 02 - 2007

M.Hervé Servy est directeur marketing à Microsoft Algérie qui a réuni en cette mi-février ses clients et partenaires pour la présentation de sa gamme de progiciels «Microsoft Dynamics.» C'est en effet sous cette marque que sont désormais réunies l'ensemble des solutions de gestion d'entreprise proposées par Microsoft.
Quelles que soient leurs tailles et leurs secteurs d'activité, les entreprises algériennes sont confrontées aux mêmes défis: gagner en réactivité pour séduire encore plus de clients, optimiser les coûts de production pour protéger les marges, et faire face à une montée soudaine du volume d'affaires sans perdre en qualité. D'où les solutions en question.
L'Expression: Microsoft Algérie lance aujourd'hui Microsoft Dynamics. C'est là un véritable évènement à travers lequel Microsoft annonce des solutions pour les entreprises algériennes, n'est-ce pas?
Hervé Servy: Effectivement, c'est là un véritable évènement qui concerne notre marque; il s'agit de Microsoft Dynamics qui regroupe plusieurs produits de gestion intégrée pour les entreprises. Ces derniers
couvrent la gestion de la chaîne logistique, la comptabilité et le suivi de la relation client. L'originalité, aujourd'hui, est que nous lançons notre marque Microsoft Dynamics avec quatre autres partenaires algériens; ce sont là des sociétés de service et de conseil algériennes qui ont investi sur ces solutions et qui sont montées en compétence.
Elles sont donc, désormais, capables de les déployer et de les mettre en oeuvre auprès des clients Il faut savoir que la gamme Microsoft Dynamics reprend les grands succès de Microsoft et se prête à un effort d'adaptation en local qui est à faire. Je cite, à titre d'illustration, un partenaire qui a rendu la gamme de comptabilité compatible avec le plan de comptabilité algérien.
Le produit dont on parle n'est donc pas un progiciel de gestion intégrée immuable, «tout ficelé» à des normes européennes ou américaines, mais bel et bien un système qui laisse la liberté aux sociétés locales de l'adapter et de vendre à leurs clients la solution qui convient le mieux à leurs besoins.
A quels types d'entreprises s'adresse exactement ce genre de solutions?
Absolument toutes. En ce sens que les solutions sont adaptables et épousent l'édifice Microsoft déjà connu. Elles sont donc très familières et sont déjà, en majorité, intégrées à Microsoft Office. En fait, l'utilisateur ne chamboule rien en les adoptant, mais évolue dans un environnement habituel. Ce sont là des solutions très robustes qui acceptent de très grosses charges.
D'ailleurs des entreprises de plusieurs milliers d'employés fonctionnent avec. Elles peuvent également être mises en oeuvre dans des configurations standards, ainsi, nous avons pour clients des sociétés de dix personnes seulement qui arrivent à les exploiter avec profit. Ces solutions s'adressent donc aux très petites, aux moyennes et aux très grandes entreprises.
La valeur étant une notion chère à Microsoft, expliquez-nous, alors, comment avec de telles solutions les sociétés algériennes parviendront-elles à créer de la valeur?
Affirmatif. Ces solutions peuvent aider les sociétés algériennes à créer de la valeur, car elles aident réellement à supporter les fonctions critiques des entreprises: notamment, gérer des clients, gérer l'argent c'est-à-dire tout ce qui est trésorerie et comptabilité et gérer la fabrication.
S'ajoute à cela la fonction la plus chère à Microsoft qu'est la fonction de gestion des hommes ou fonction des ressources humaines.
Est-ce là un enchaînement logique au dernier lancement effectué par Microsoft Algérie et qui a porté sur Microsoft Office et Vista 2007?
Effectivement. C'est un enchaînement du lancement de Vista pour entreprises qui a eu lieu à la fin de l'année à l'aéroport d'Alger, puisque nous avons voulu marquer le coup!
Oui, c'est un enchaînement dans le sens où Microsoft vise à dynamiser ce que l'on appelle l'écosystème qui comprend les clients potentiels, informés des solutions qui existent, les partenaires et même la concurrence.
Cette dernière ne nous dérange pas en ce sens que nous continuons à montrer notre effort constant et régulier pour le développement de l'économie des Ntic en Algérie où nous existons comme acteurs depuis 2000.
Justement, comment un tel système peut-il contribuer de façon concrète à l'émergence d'une Algérie numérique et innovante?
Qu'elles soient algériennes, françaises, américaines, belges ou anglaises... les sociétés ne peuvent que trouver dans un tel système un moyen unique et efficace afin de mieux gérer leurs principales fonctions et doter leurs personnels, soit les hommes et les femmes qui les font, d'outils qui les rendent plus performants.
Le dogme que nous défendons chez Microsoft, est de dire qu'une entreprise est, avant tout, un capital humain. Et c'est en dotant les hommes de bons outils qu'une entreprise devient assurément plus performante!
C'est là toute la vocation de Microsoft qui contribue à rendre ces hommes et ces femmes plus performants afin d'affronter avec leurs entreprises de nouveaux marchés, qu'ils soient intérieurs, car l'Algérie est en soi un marché important, ou extérieurs, puisque l'Algérie commence à exporter et nous nous en félicitons!
Oui, mais cela suppose une réelle mise à niveau des entreprises algériennes. Comment procède-t-on pour ce faire?
Certainement. La mise à niveau nous y contribuons peut-être modestement mais sûrement. Aujourd'hui, nous formons de plus en plus de partenaires.
Chaque mois, chaque année, de plus en plus de sociétés deviennent compétentes. Et de nouveaux clients utilisent nos solutions. Notre approche est donc véritablement celle «des petits pas». Et depuis sept ans que nous existons sur le sol algérien, nous avons fini par avoir à nos côtés plus d'une centaine de sociétés. Une méthode des petits pas, certes, mais assortie de gros investissements. En effet, nous sommes la société de haute technologie qui investit le plus en Algérie sur les compétences algériennes et le milieu algérien en général; c'est là notre politique, notre mission. Ainsi, nous qui sommes venus les premiers, contribuons à la mise à niveau des entreprises algériennes en proposant des outils et en formant des partenaires capables d'aider les sociétés.
Quelle évaluation faites-vous de l'utilisation des TIC en Algérie?
La situation des technologies de l'information et de la communication en Algérie est, à notre avis, très encourageante. Nous pouvons dire que plusieurs publics trouvent aujourd'hui des offres très intéressantes en Algérie. Des entreprises bénéficient, aujourd'hui, de la part d'un grand nombre de fournisseurs, d'offres informatiques variées et très intéressantes.
Le marché des télécommunications, quant à lui, bénéficie d'un dynamisme sans précédent grâce, particulièrement, à une bonne gestion de l'ouverture du marché. Alors que les particuliers bénéficient de programmes qui fonctionnent et dont on se félicite de l'existence.
La perfection n'étant pas humaine, nous pouvons, néanmoins, dire que le climat global des TIC en Algérie est excellent. Nous le pensons. Beaucoup d'investisseurs étrangers nous contactent et se félicitent de la présence de Microsoft Algérie. Ce qui, quelque part, rassure certains investisseurs.
Un dernier mot, si vous permettez, sur Microsoft Algérie?
Microsoft Algérie va bien! Vous le voyez, Microsoft Algérie est très dynamique en ce moment parce que nous avons de belles annonces-produits. Parce que nous avons de belles choses à faire. Nous faisons de belles choses!
Microsoft Algérie c'est un bureau autonome mais c'est surtout plus de cent partenaires. C'est là toute l'originalité du modèle Microsoft, car ces cent partenaires sont chez les clients, qu'ils forment et conseillent...
C'est quelque chose que nous avons toujours privilégié et nous sommes, aujourd'hui, heureux de voir que les investissements que nous faisons depuis l'an 2000 portent enfin leurs fruits.
Chaque année, nous avons la preuve que l'Algérie est un marché en très forte croissance pour Microsoft dans la région.


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