Le club chélifien aura affaire à un adversaire rompu aux matches internationaux. L'un des deux représentants (l'autre étant le MC Alger) algérien en coupe de la CAF, l'ASO Chlef, renouera avec cette compétition, ce vendredi à 15h00, en accueillant la formation égyptienne de l'Enppi, au stade Boumezrag de Chlef, pour le compte du match aller des 16es de finale de la compétition. Si lors du premier tour de cette épreuve, les Rouge et Blanc avaient été gâtés par le tirage au sort qui leur avait «offert» une modeste formation mauritanienne de l'AS Concorde, devant laquelle ils n'avaient pas eu trop de mal à s'imposer tant au match aller qu'à celui du retour, cette fois-ci, ils tombent sur un très gros morceau devant lequel ils ne partiront, certainement, pas favoris. La mission des Chélifiens s'annonce, de la sorte, des plus délicates face à un antagoniste rompu à la compétition arabe et africaine. Cette confrontation algéro-égyptienne tiendra, à coup sûr, en haleine les milliers de spectateurs qui s'apprêtent à enflammer le «chaudron» du stade de Chlef. L'ASO, qui a le vent en poupe, avec la série de 12 matches sans défaite qu'elle a alignée, semble, cependant, assez armée pour défier les Egyptiens. Les partenaires de Samir Zaoui affirment, du reste, qu'ils ne craignent aucun adversaire et que devant leur public, ils sont en mesure de s'imposer largement pour aborder la deuxième manche, en terre égyptienne, avec sérénité. Pour cela, ils devront essayer d'arriver le plus souvent possible devant la cage adverse tout en évitant de donner du répit à leurs adversaires, car cela ne ferait que donner confiance à ces derniers. Par ailleurs, les hommes de l'entraîneur Abdelkader Amrani feront en sorte de rester vigilants surtout en défense pour ne pas encaisser de but assassin. Le coach chélifien aura, pour cela, l'avantage de disposer de joueurs expérimentés tels que Abbou, Zaoui, Kechamli et Tamoura. Toutefois, Amrani reste méfiant car il sait que son équipe n'est pas à l'abri d'un relâchement ou d'un coup de fatigue. Lors de l'entraînement de mardi, on a noté de l'optimisme au sein des joueurs. Amrani a, surtout, axé son travail sur la ligne offensive en testant plusieurs combinaisons, mais il sait qu'il y a, en plus, un travail psychologique à effectuer. «Nous préparons ce match le plus normalement du monde. Nous n'avons absolument rien prévu de particulier. Nous continuons à travailler comme nous l'avions fait jusque-là en championnat ou en Coupe d'Algérie. Nous savons que cette rencontre ne sera pas de tout repos puisque nous aurons affaire à un solide adversaire habitué à ce genre de compétition. En outre, le football égyptien n'est plus à présenter même si le niveau des clubs est le même. J'ai une idée sur la manière de jouer des Egyptiens. Cette équipe de l'Enppi tentera sûrement de nous gêner et de nous bloquer en vue de se faciliter la tâche pour le match retour dans son fief. Il nous revient, donc, de rester concentrés sur notre sujet. Même si la partie ne sera pas facile, nous nous devons de sortir à notre avantage», nous dira l'entraîneur Amrani. En ce qui concerne l'équipe de l'Enppi, elle se trouve à pied d'oeuvre à Chlef, depuis mardi, et elle a effectué des séances d'entraînement au stade Boumezrag, là où se jouera le match de ce vendredi, sous la conduite de son entraîneur, l'ex-international égyptien, Hanni Ramzi. Selon ses accompagnateurs, cette équipe ne s'est pas déplacée pour faire du tourisme, limiter les dégâts ou faire de la figuration. Elle a bien l'intention de piéger l'ASO, ici, en son fief. La rencontre sera dirigée par un trio d'arbitres sénégalais et le commissaire du match est un Marocain. L'ASO Chlef sera au complet à part Sidibé, non qualifié, et Abed-Meriem, blessé, qui est incertain.