Les éléments de la gendarmerie ont, également, saisi une série de documents falsifiés. Un réseau de faussaires, composé de six personnes dont trois femmes, vient d'être démantelé par les éléments de la gendarmerie relevant du groupement d'Alger. Dans un point de presse animé hier par la cellule de communication de cette corporation, l'on apprend que la mise à nu des agissements illicites des membres de ce réseau a été rendue possible à la suite de deux mois de filature. En fait, les gendarmes d'Alger ont placé, discrètement, et à leur insu, les membres de ce réseau sous une surveillance accrue et ce, pour déceler -assurément- les complicités possibles. Ces mesures ont été prises dès le dépôt de plainte effectué par un citoyen victime du traquenard «orchestré» par ces bandits de contrefacteurs de documents administratifs de tout genre et qui ont, tout de même, pu lui soutirer la somme de 120 millions de centimes. Les faits tels que relatés par le conférencier nous apprennent que ce citoyen arnaqué était à la recherche d'un logement à acheter aux alentours d'Alger. Le hasard a voulu qu'il rencontre une des personnes agissant pour le compte du réseau désormais démantelé. Laquelle personne, une femme âgée de 55 ans et répondant aux initiales de K.Z, a réussi à le leurrer en lui faisant «gober» le fait qu'elle était employée au niveau des services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi), annexe d'Hussein Dey. Partant de ce fait, elle propose à l'intéressé, l'achat d'un logement situé dans la localité de Aïn Naâdja. Elle perçoit de ce dernier la somme de 120 millions de centimes et lui montre l'endroit de sa nouvelle habitation tout en lui remettant un acte de vente scanné et portant toutes les griffes nécessaires y compris celle d'un notaire. Le nouvel acquéreur ne se posant nullement la question quant à l'authenticité de cet acte, s'est juste aperçu que son nouveau logement n'est pas raccordé en électricité. Et ce n'est qu'au moment où ce même acquéreur s'est rendu auprès de Sonelgaz pour régler son problème d'électricité qu'il s'est rendu compte que le document en sa possession était falsifié. Il s'empresse, donc, d'alerter les services de la gendarmerie qui ont tout de suite procédé à l'ouverture d'une enquête. Ainsi, les investigations des brigadiers verts ont abouti à l'arrestation de la dénommé, K. Z, de même que cinq de ses complices. Toutes ces personnes inculpées pour escroquerie et faux et usage de faux ont été présentées, jeudi dernier, devant le parquet qui a décidé de l'emprisonnement de trois des membres de ce réseau et laissé les autres en liberté provisoire. En outre, l'arrestation de ces derniers a été d'autant justifiée une fois que les gendarmes aient perquisitionné un local sis à Meissonnier, en plein centre d'Alger, et où ils ont mis la main sur une série de documents falsifiés, notamment, un extrait du casier judiciaire.