Un réseau national de trafic de documents de voitures vient d'être démantelé à Bordj Bou-Arréridj. Douze membres de ce réseau ont été arrêtés, selon le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. C'est suite à des informations faisant état de la circulation de véhicules de type Renault Kangoo dans la ville de Bordj Bou-Arréridj, avec de faux papiers, qu'une recherche minutieuse a été entamée par la Gendarmerie nationale qui a abouti à l'arrestation des 12 trafiquants de documents de véhicules. D'autres documents falsifiés de voitures ont été découverts par les enquêteurs chez les personnes qui ont été auditionnées. Munis d'une commission rogatoire, les éléments de la Gendarmerie nationale ont pu enquêter dans la wilaya de Mila et plus précisément au niveau de la Drag où ils ont saisi 64 dossiers falsifiés de véhicules dont 47 véhicules immatriculés à Alger (16). Le reste a été vendu aux enchères. Dans cette direction, les enquêteurs ont arrêté un certain B. M. 52 ans, H. A. 40 ans, B. F. 49 ans et M. M. 45 ans. L'enquête s'est étalée jusqu'à l'état civil des communes de Chelghoum-Laïd, Oued El-Athmania, Tadjnanet et Tlaghma où les éléments de la Gendarmerie nationale ont découvert que le cachet et les documents ont été falsifiés par un ancien employé d'une APC, un certain B. M. Les enquêteurs se sont, plus tard, déplacés à Alger au niveau de la Drag, des douanes et des concessionnaires pour vérifier l'originalité des documents. Il s'est avéré alors que ces documents étaient falsifiés. Les mêmes sources ajoutent à ce propos que pas moins de 9 voitures ont été récupérées à travers le territoire national. Signalons que ce réseau activait avec la complicité d'un ancien fonctionnaire de la commune de Tlaghma et des employés de la Drag de Mila. Les activités de ce groupe ont été signalées dans plusieurs wilayas du pays : Mila, Sétif, Constantine, Khenchela, Tébessa, M'sila, Djelfa, Ouargla et El-Oued. Il faut savoir que 12 personnes ayant des liens dans cette affaire ont été présentées devant le procureur de la République près le tribunal de Bordj Bou-Arréridj. Celui-ci a ordonné six mandats de dépôt, quatre mis en cause ont été laissés en liberté provisoire. Deux autres personnes présumées impliquées dans cette affaire demeurent en fuite.