L'assurance agricole reste toujours le parent pauvre du secteur. La branche des risques agricoles dans le secteur des assurances continue d'enregistrer des régressions avec une chute de 22,8% durant l'exercice 2006 comparativement à 2005.C'est ce qui ressort du bilan du secteur, relevé par le Conseil national des assurances (CNA). Cette baisse est expliquée, selon le secrétaire permanent du CNA, Abdelmadjid Messaoudi, par le non-renouvellement des contrats chez les agriculteurs par manque de moyens financiers pour la relance de leur campagne agricole et la suspension du système de couverture publique des calamités agricoles. A cela s'ajoute le phénomène de la concurrence autour de la prise en charge de certaines installations agro-industrielles, tels les complexes avicoles, notamment qui auraient concouru à la baisse du chiffre d'affaires. Les spécialistes du domaine des assurances s'accordent tous à relever «un manque de communication et d'information assureurs-assurés». Ils soulignent, également, «un manque de confiance dans ces rapports». En revanche, les autres secteurs des assurances sont en nette progression. Chiffres à l'appui, les résultats du quatrième trimestre de 2006 révèlent un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dinars alors qu'il était de 8,6 milliards de dinars à la même période de 2005, soit une progression de près de 14%. La branche automobile avec 49% de part de marché est en première position, ce trimestre, à la suite d'une augmentation de 13% de son chiffre d'affaires. La compagnie d'assurances Salama lance un nouveau produit Takafoul. Ce dernier qui concernera l'assurance de personnes est conçu par des spécialistes de la chariaâ sur la base de principes religieux. Destiné à la protection des familles, il propose trois types d'assurance, entre autres, l'épargne et la prévoyance. La compagnie lance, également, Takafoul-crédit destiné à la protection des créanciers.