Depuis la suspension du président de l'APC de Tichy, le 08/04/2007, par le wali de Béjaïa, suite à une condamnation par le tribunal de Sidi Aïch à six mois de prison ferme pour diffamation, c'est le blocage total au niveau du service de l'état civil. C'est toute une population qui se trouve l'otage de cette situation inédite. En effet, aucun document (extrait de naissance, acte de mariage, certificat de vie...) n'a pu être délivré depuis cette date de suspension, par les services de l'état civil, faute de signature, étant donné que le premier magistrat de la commune est suspendu. Pourtant, la loi est claire là-dessus. En cas de vacance ou de suspension du président de l'APC, ses adjoints assurent la gestion des affaires de la municipalité, comme le confirme d'ailleurs cette lettre adressée aux adjoints du président de l'APC de Tichy par le chef de daïra de la même localité. «En exécution de l'article 1er de l'ordonnance n° 70-20 du 19/02/1970 portant code de l'état civil, messieurs les adjoints du président d'APC ont la qualité d'officiers d'état civil de droit et à ce titre, il vous est demandé de bien vouloir mettre l'article suscité à exécution». En attendant d'autres rebondissements dans cette affaire, la population n'est que trop pénalisée et ne souhaite qu'un dénouement définitif de ce blocage.