La société de gestion immobilière de la wilaya parle de difficultés rencontrées sur le terrain telles que le besoin de financement concernant la viabilisation de ces zones. La création des zones d'activité remonte aux années 1980, où à l'époque, les conditions économiques étaient difficiles, l'économie dirigée était caractérisée par une absence d'initiative, comme il y a lieu de souligner pour cette période, une maîtrise insuffisante du foncier industriel. Aussi, la création de ces zones obéissait beaucoup plus à un besoin théorique qu'à une demande réelle en terrains. Avec l'ouverture du marché et le changement de cap économique, de nouveaux textes réglementaires sont devenus nécessaires pour doter les wilayas et autres institutions locales, d'instruments en mesure de s'occuper de ces espaces. C'est ainsi, qu'est né l'Office de gestion des zones d'activité Ogza, afin de préparer des terrains d'accueil pour les investisseurs. Six ans plus tard, l'Ogza s'est transformé en un autre instrument jugé plus efficace, et lequel a pour rôle la création et l'aménagement des espaces à caractère industriel, et aussi la promotion de l'investissement sous toutes ses formes. Ainsi, les initiatives de l'OPI se sont fait constater à travers diverses actions visant à attirer le maximum de promoteurs industriels vers la wilaya. En 2004, les pouvoirs publics ont décidé de réorganiser les structures chargées du foncier industriel en créant 48 sociétés de gestion immobilière sous tutelle de 4 sociétés de gestion et de participation. Ainsi l'OPl est transformée en SOG/SPA société de gestion immobilière de Tizi Ouzou relevant de la SGP Centre/Sogezic. Cette structure, grâce aux efforts déployés et aux actions menées durant les années 1990 - 2004, une dizaine de zones ont pu être régularisées. La situation globale telle qu'elle se définissait en décembre 2006, se présente comme suit: Les zones acquises en toute propriété sont celles de Draâ Ben Khedda, Mouldiwene, Mekla, Azeffoun, Fréha, Boghni, Aboudid (LNI), Aïn El Hammam., Boudjima, Tizi Ghéniff et Draâ El Mizan. Deux zones sont en voie d'acquisition Azazga, qui est une zone payée en totalité et Draâ El Mizan avec les négociations en cours depuis décembre dernier. En totalité, dix permis de lotir ont été obtenus soit à Draâ Ben Khedda, Mouldiwene, Mekla, Azeffoun, Fréha, Boghni, Aboudid (LNI), Aïn El Hammam, Boudjima et Tizi Ghéniff. Les disponibilités foncières au niveau de ces zones sont assez importantes avec une superficie totale des zones de 1.755.575m2, la superficie totale cessible est de 1.409.253m², la superficie affectée est de 795.759m², le nombre de lots affectés est, quant à lui de 516 lots soit un taux de 59% alors que le nombre de lots disponibles est de 353 unités. L'état des affectations est aussi rassurant et ce, malgré tout ce qui a été dit et écrit sur la situation au niveau de la wilaya. C'est ainsi que, le nombre total cumulé des projets agréés par le Calpi est de 947 alors que 592 annulations ont été prononcées, soit 365 annulations pour non-confirmation et non-paiement et 227 pour désistement. Ces annulations ont donné lieu à des remboursements de l'ordre de 80 millions de DA, avec une déduction de 10%, alors que les projets localisés toujours en vigueur, sont au nombre de 355. Ces structures ambitionnent et attendent des retombées sur le marché de l'emploi. Près de 8000 emplois sont ainsi attendus de ces zones. Enfin, il faut préciser que sur les 355 projets localisés, 28 sont en activité et 96 en cours de lancement alors que 231 ne sont pas encore lancés. La société de gestion immobilière de la wilaya parle de difficultés rencontrées sur le terrain telles que le besoin de financement concernant la viabilisation de ces zones. Les premières fiches techniques élaborées conjointement par divers services et introduites par la wilaya, donnaient un besoin de financement de 800 millions de DA. Le ministère de l'Industrie, a inscrit une première tranche de 300 millions de DA, l'enveloppe est totalement consommée et il est souhaitable que la deuxième tranche de 500 millions de DA, soit inscrite dans le cadre de la réhabilitation de ces zones afin de permettre leur mise à niveau.