Poursuivant ses meetings de campagne électorale, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M.Ahmed Ouyahia, a plaidé pour «la levée des lourdeurs bureaucratiques qui entravent la relance effective du secteur de l'agriculture», qui demeure, a-t-il indiqué, «le meilleur garant du développement». Il a, en outre, abordé les propositions contenues dans le programme électoral du RND, portant notamment sur «l'assouplissement des procédures d'accès des jeunes promoteurs aux microcrédits», estimant que «les banques doivent jouer le jeu, en facilitant l'octroi de crédits aux jeunes, dans le cadre des diverses formules de financement déployées, à cet effet, par l'Etat». Evoquant la vision du RND dans le secteur culturel, M.Ouyahia a mis en exergue la nécessité de soutenir les activités et la production culturelles, d'autant que cela permettra, a-t-il souligné, de «valoriser et d'enraciner les composantes de l'identité nationale, notamment au sein de notre jeunesse». Par ailleurs, le leader du RND a affirmé que sa formation politique demeure attachée à la réconciliation nationale, mais ne compte pas rester un parti d'opposition «aussi longtemps que le courant démocratique et républicain demeurera prédominant». Animant un meeting électoral dans le cadre des législatives du 17 mai prochain, M.Ouyahia a expliqué que le RND, qui a apporté «un soutien indéfectible à la politique de concorde civile, de paix et de réconciliation nationale, ainsi qu'a la politique de la ´´Rahma´´ durant les années 90», a été «aux premières lignes de la lutte contre le terrorisme». Il a tenu à rendre un «vibrant» hommage au «sacrifice et à la mobilisation des Algériens» pour que «l'Algérie reste debout». Développant la démarche et les positions de son parti durant la crise des années 90, le secrétaire général du RND a soutenu qu «à la faveur du retour de la quiétude et de la sérénité, les Algériens doivent s'atteler à resserrer les rangs pour une meilleure prise en charge du processus de développement». Le RND continuera à «soutenir la politique de la réconciliation nationale, initiée par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, tout en appuyant avec force le programme de soutien à la croissance économique amorcé par les pouvoirs publics», a-t-il dit. Le secrétaire général du RND a souligné que sa formation politique, outre son «adhésion à l'important programme de développement pour lequel l'Etat a mobilisé plus de 150 milliards de dollars», préconise «la relance de l'investissement national et étranger».