Les gars de M'dina J'dida n'ont pas raté l'occasion, en accueillant le MC Alger mal en point, de renouer avec le succès. Même s'il leur a fallu attendre toute une mi-temps pour ouvrir la marque et imposer leur système de jeu, les coéquipiers de Deham ont su tirer leur épingle du jeu et compliquer les affaires des protégés de Benchikha. L'entame du match a été caractérisée par un jeu décousu, développé par les 22 acteurs. La pelouse, rendue glissante par les fortes pluies qui s'étaient abattues la veille sur Oran, a considérablement gêné les joueurs. Les visiteurs, cantonnés dans leur camp réussirent à repousser les quelques attaques développées par Amour, Deham ou encore Benayada. Durant tout ce premier half, seules quelques rares attaques de l'ASMO ont sorti les spectateurs de leur torpeur et c'est fort logiquement, sur un score de parité que l'arbitre siffle la fin de la première mi-temps. Sermonnés par leur entraîneur, les locaux reprirent les choses en main et mirent à plusieurs reprises en difficulté Lezzoum et sa défense. Le jeu développé par l'ASMO obligea la défense du MCAlger à user de toutes les ficelles pour préserver vierge sa cage. Réduits à dix après l'expulsion de Kechout, pour jeu dangereux, les Algérois courbèrent l'échine une première fois à la 63', quand Deham profitant d'un flottement de la défense du MCA, ne se fit pas prier pour battre l'infortuné Lezzoum. Ce but donna plus d'assurance aux protégés de Medjadj qui firent le siège du camp du MC Alger qui, réduit sur le plan effectif, ne résistera pas longtemps avant d'encaisser un second but inscrit par le jeune espoir Khettab rentré en seconde période. Cet échec complique les affaires du MCA qui fait une glissade dans le classement. Privés des Brésiliens et le moral affecté, les joueurs du MC Alger semblent faire les frais d'une crise sournoise qui risque de compromettre l'avenir du club en division I. Les mines défaites de Dob et compagnie à la fin du match traduisent le sentiment d'abattement d'un ensemble qui n'arrive toujours pas à trouver sérénité, équilibre et joie de jouer. L'ASMO, pour sa part, sans développer un jeu de haute facture, a su empocher le gain du match et se réconcilier avec son public.