Les désagréments sont vécus par les piétons mais aussi par les automobilistes. Les fortes précipitations qui se sont abattues tout au long du mois d'avril et qui s'abattent de temps à autre en ce mois de mai, sur la ville des Roses et sa région des orages passagers, ont démontré l'insuffisance flagrante du travail relevant des compétences des services des APC quant au curage des voiries et l'aménagement des rues et ruelles. En effet, les ouvriers des APC sont censés effectuer en permanence l'opération de curage des avaloirs, qu'ils soient dans les grandes artères ou au niveau des ruelles, et ce, afin d'éviter les inondations et les désagréments aux piétons. L'entretien des routes et leur aménagement est aussi indispensable surtout que rien n'empêche l'APC de Blida de le faire du moment qu'elle figure parmi les municipalités les plus riches du pays. Malheureusement, cela n'est pas le cas, puisque durant les pluies, plusieurs rues de Blida deviennent de véritables bourbiers privant souvent le déplacement des citoyens au niveau de ces endroits «sinistrés». A titre d'exemple, l'endroit le plus fréquenté parmi la population blidéenne, est sans conteste le souk de Blida-Centre, où se vendent,notamment les fruits et légumes et qui se transforme lors des précipitations en un véritable «lac» faisant oublier aux passants qu'ils sont en plein centre-ville et à quelques mètres à peine du siège de l'Assemblée populaire communale de Blida. Les citoyens faisant leurs emplettes sont dans ce cas, obligés de s'adonner à toute une «gymnastique» pour pouvoir se frayer un chemin. Sinon, et en absence d'autres alternatives, surtout pour les personnes âgées, qui sont obligées, lors des pluies, d'avoir carrément les pieds dans l'eau et la boue. Certains responsables évoquent les ordures des commerçants, qui sont jetées le soir et qui sont emportés par les avaloirs, provoquant ainsi leur obstruction. Toutefois, et d'après un vendeur, cela aurait pu être évité si on avait mis à «notre disposition des poubelles pour contenir les ordures et les déchets». La rue parallèle au souk, dénommée la rue Abdellah où l'on vend les trousseaux de mariée et toutes sortes de tissus et qui est visitée, non seulement par la population locale, mais également par ceux venant des wilayas limitrophes est dans un état lamentable. En effet, elle manque d'aménagement et devient impraticable lors des précipitations qui peuvent se produire même en été. Non loin de ces deux lieux, la rue des Martyrs (ex-rue d'Alger) jouxtant la cité Eplf et le nouveau complexe multifonctionnel de Bab Dzaïr, souffre aussi du manque d'entretien. Les arbres plantés pour ornementer cette rue ne font plus partie du décor à cause de l'incivisme de l'homme. L'espace qui leur était réservé s'est transformé en un dépotoir. Une fois à l'intérieur de cette rue importante et située en plein Centre-ville, on remarque la présence de boue à la place du goudron, en hiver, et la poussière, à la place de l'air pur, en été. Les trottoirs et les escaliers menant, notamment à la Banque nationale d'Algérie (BNA) et aux assurances Caat y sont mal aménagés et manquent d'esthétique. Les ordures sont, quant à elles, amassées un peu partout et donnent ainsi une image désolante à cet endroit fréquenté, tant par la population locale et que par les étrangers qui sont nombreux à transiter par cette rue. La cité Benazout, située plus bas que l'hôpital Frantz-Fanon, souffre également de l'impraticabilité de ses rues surtout à l'arrivée des premières pluies. Certes, on a pas voulu goudronné ses rues, prétextant des travaux de raccordement en gaz naturel. La cité Benyoucef Abdellah (ex-cité Strasbourg) est également concernée par la dégradation de son espace. La rue jouxtant cette cité n'a pas été bitumée depuis une vingtaine d'années. Pendant les pluies, cette cité devient un bourbier. Par ailleurs, ce quartier qui est en face du Bureau de recrutement de la première Région militaire donne une mauvaise image à la ville des Roses. Enfin, les rues et ruelles à Blida manquent d'entretien et des travaux de creusement ne cessent de se faire surtout avec l'opération du changement des conduites de gaz qui se déroule depuis le début de l'année engendrant les désagréments qui sont vécus non seulement par les piétons mais aussi par les automobilistes. Les entreprises intervenant dans le raccordement ou le renouvellement des conduites de gaz ou d'eau potable, sont obligés de remettre en état les chaussées «creusées» tout en respectant le cahier des charges, et ce, afin d'éviter la boue en hiver et la poussière en été.