Une affluence des plus grandes a caractérisé cette manifestation qui prend chaque année plus d'ampleur et d'importance. La quarantième édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) ferme ses portes, aujourd'hui au désavantage de ceux qui n'ont pas eu le loisir, ni le plaisir du reste, de s'y rendre vu l'évasion enivrante qu'offre une telle virée. Son impact populaire a été des plus inattendu, cette année. Malgré son air «forain et bon enfant», qualificatif non négatif, cette manifestation économique de 6 jours (2 au 7 juin) a drainé quelque 300.000 visiteurs/jour dont 40.000 professionnels. La FIA, rappelons-le, ouvrait ses portes au public 15 jours durant, à ses débuts de 1964 aux années 1970/80. Au cours des années 90, elle a réduit ce rythme pour ne plus durer que 12 jours et ensuite 9 jours seulement. L'année 2007 vient de consacrer, pour la première fois, une période de 6 jours de manifestations se rangeant ainsi sur les normes internationales adoptées pour de telles expositions. Mondialisation oblige. Aussi, cette affluence exceptionnelle s'explique par le nombre réduit de jours de visites. Cependant, les pronostics ont été surpassés. En effet, en plus du nombre édifiant de visiteurs, il a été prévu plusieurs parkings d'une capacité dépassant les 7000 voitures. Insuffisants quand même, comme constaté hier et le sera, sans aucun doute, aujourd'hui, dernier jour d'ouverture. Des voitures stationnaient même au bord de l'autoroute mitoyenne ou sur les abords immédiats, sur des terre-pleins, des trottoirs, des bosquets...enfin là où une voiture peut «s'arrêter». C'était la cohue pour stationner ou même circuler aux alentours du Salon des expositions de la Safex. Il serait honnête de saluer ici, les efforts innombrables déployés par cet organisme pour faciliter et rendre plus agréable la visite du citoyen. Relookage des pavillons lesquels ont tous été pourvus de climatisation, amélioration et disponibilité avenante des hôtesses et autres services d'accueil, les services de sécurité et de voirie omniprésents, réfection et multiplication des services sanitaires, qui longtemps avaient été le point noir de «la foire», une restauration abondante et surtout propre sur des aires sympathiques. Chaque pavillon disposait d'un plan d'orientation et 2000 plans ont été ainsi distribués quotidiennement aux visiteurs. «Ce n'est plus comme avant» s'accordent à dire les visiteurs et même les professionnels. Malgré tous ces louables efforts d'organisation déployés par la Safex, il reste encore des choses à faire pour atteindre un «must» pour le public et les exposants nationaux et étrangers. L'effort particulier à prendre en considération est, celui du transport public qui ne joue pas le jeu, notamment pour les retardataires. Si l'engouement est notamment observé dans les stands de l'informatique, de l'immobilier, de l'électronique et de l'agroalimentaire où les visiteurs espèrent dénicher la bonne affaire, mais à leur grande déception la vente sur place n'est pas autorisée du fait qu'il s'agit, tout simplement, d'une foire d'exposition et non pas de vente. La seule vente autorisée est celle des objets d'artisanat et de souvenirs auxquels la Safex a réservé des surfaces hors des pavillons d'exposition, destinés aux entreprises et aux commerces qui ne souhaitaient pas se payer des stands à l'intérieur. Dommage.