Les impressions étaient mitigées chez les lycéens au premier jour des examens du Bac. La fébrilité était palpable, hier, à la sortie du lycée Aïcha Oum el Mouminine de Kouba (Alger). Une foule de jeunes s'était rassemblée devant l'établissement à la fin de la première épreuve. Si la plupart des étudiants ont admis que les sujets des examens étaient «abordables», certains n'étaient pas aussi confiants quant à leurs résultats. «Les examens étaient beaucoup trop compliqués, nous ne nous attendions pas à ce sujet», déclare Khadidja, étudiante en sciences humaines inscrite aux cours du soir. L'atmosphère était beaucoup plus détendue au lycée Ali Amar de Ben Omar, où une dizaine d'étudiants s'étaient réfugiés à l'ombre pour réviser en vue de leurs examens de l'après-midi. Normaux, faciles, tels étaient les qualificatifs employés par les lycéens pour décrire leurs examens. «Ceux qui ont travaillé toute l'année peuvent répondre à toutes les questions», a admis Rosa, étudiante en langues étrangères. Quant aux cours de soutien annoncés par le ministre de l'Education nationale pour améliorer les résultats du Bac, leur efficacité ne fait pas l'unanimité. «J'ai suivi les cours de soutien en première et deuxième années et je ne les trouve pas intéressants. Les professeurs ne font que repasser les leçons», explique Amel, étudiante en langues étrangères au lycée Ali Amar de Ben Omar. Khadidja, étudiante au lycée Aïcha Oum el Mouminine déplore, elle, le manque de disponibilité et l'absentéisme des professeurs. Il n' y a pas qu'en Algérie où les candidats au baccalauréat entamaient leur examen. En France, 65 d'entre eux se préparaient aux épreuves du Bac, dans une ambiance dite sereine, à l'Ecole algérienne internationale de Paris Malek-Bennabi.