Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Noureddine Yazid Zerhouni, a réaffirmé, hier, à l'APN, que la marche du FFS est interdite et ce, malgré la volonté soutenue du parti d'Aït Ahmed de la maintenir. Le ministre de l'Intérieur, qui a été clair à ce sujet, a rappelé que toutes les marches à Alger sont interdites depuis les incidents du 14 juin. En réponse à une question d'un journaliste, il a déclaré que la marche ne sera pas tolérée comme ce fut le cas le 31 mai 2001 et que chacun s'assume. De leur côté, les députés du FFS, qui avaient boycotté le vote des ordonnances, hier, ont réaffirmé leur volonté de marcher indiquant que c'est la seule solution pour défendre les libertés et exiger le respect des droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Il est clair que malgré ces déclarations, la marche d'aujourd'hui est un test sérieux pour les uns et les autres. Le FFS, qui avait déjà croisé le fer avec les services de sécurité dans le passé, plus précisément au lendemain de la présidentielle de 99, devra mesurer les conséquences d'une marche qui pourrait être utilisée en sa défaveur pour replonger la capitale dans des troubles.