Un chiffre effarant, celui de 3545 soldats américains tués en Irak, depuis le début de l'occupation en mars 2003. Hier encore, l'armée américaine a annoncé la mort de huit soldats dans des attaques. Sept soldats ont été tués dans plusieurs attaques à l'explosif, tandis qu'un huitième est mort en dehors des combats, précise-t-on de même source. Ces décès portent à 68 le nombre de militaires américains tombés en Irak, en juin. Il convient de rappeler, qu'en début de ce mois, sept soldats américains ont perdu la vie au cours de six attaques distinctes à Baghdad et dans les provinces de Diyala et de Ninive. Six d'entre eux ont été tués par l'explosion de bombes au passage de leur patrouille. Le dernier a été la cible d'un kamikaze qui a fait exploser la bombe qu'il transportait. Ce qui dénote la volonté des résistants à mettre la pression sur le Pentagone, qui a essuyé des critiques acerbes de la part de l'opinion publique américaine. Trois autres GI's ont été tués mercredi au combat, à Baghdad, a annoncé, samedi, l'armée. Avec 127 soldats tués, le mois de mai a été le plus meurtrier pour les troupes américaines depuis novembre 2004, quand 137 militaires avaient péri. C'est donc l'enlisement au moment où les démocrates pressent le président Bush de retirer l'armée dans les plus brefs délais du bourbier irakien.