Les six athlètes algériens, engagés au deuxième jour des Jeux africains en escrime, ont été éliminés par leurs adversaires tunisiens, sud-africains et sénégalais. Pour l'épreuve épée individuelle (hommes), Daïdj Abderrahmane a été battu aux 8es de finale par le Tunisien Ferjani Mohamed-Ayoub par 15 touches contre 9, après avoir éliminé le Tunisien Chourou Maher aux 16es de finale avec un score de 15 touches contre 13. Pour sa part, Bennour Farid a perdu, au 16e de finale, devant le Sud-Africain Wood Michael, avec un score de 14 touches contre 9, alors qu'Ouanis Abdelhafid a été disqualifié après un combat marqué de suspense, devant le Sénégalais Diallo Cheikh Omar par 15 touches con-tre14. Quant au sabre individuel (dames), la Tunisienne Besbès Hela n'a pas eu beaucoup de difficultés à faire écarter, aux 16es de finale, de la course l'Algérienne Khadache Assia, en enregistrant un score de 15 touches contre 2, au moment où Boudab Widad a été battu par la Tunisienne Besbès Azza par 15 touches contre 5. Auparavant, Boudad a été qualifié lors du 16e de finale, après un combat serré face à la Sud-Africaine Gosher Shelley avec 15 touches contre 12, alors que Ferguane Mounia n'a pas dépassé le stade de poule. A noter que les pays participant au deuxième jour pour l'épée masculine individuelle sont l'Algérie (3), l'Egypte (3), de l'Afrique du Sud (3), la Tunisie (3) et le Sénégal (2). Pour le sabre féminin individuel, le groupe est composé de l'Algérie, de l'Egypte, de l'Afrique du Sud, du Sénégal et de la Tunisie avec 3 athlètes chacun. Hier matin, la débâcle des escrimeurs s'est poursuivie dans l'épreuve du sabre avec l'élimination de Reda Benchehima, de Salim Dekkiche et de Hicham Gana. Le premier a été sorti en 16e de finale, le second dès le premier tour mais c'est le cas du dernier qui pose problème. Il s'agit d'un émigré qui a bénéficié d'une bourse de préparation et qui a eu le privilège d'avoir son entraîneur français auprès de lui. C'était une de nos plus sérieuses chances de médaille. Il a été sorti par un Sénégalais inconnu qui n'a que deux ans de pratique. Une franche désillusion comme pour celle de Zahra Gamir éliminée par une Tunisienne également inconnue et que l'on veut présenter comme une escrimeuse de niveau mondial.