Un héritage artistique et diversifié perpétué grâce au dévouement entièrement dédié aux nouvelles générations. Un spectacle artistique a enchanté le public présent, comme ce fut déjà lors de la prestation d'un groupe de stagiaires en arts dramatiques qui ont présenté une performance corporelle, une exhibition en fusion de la théâtralité et de la chorégraphie. Cette cérémonie a été marquée par la présence de deux artistes chaâbis en l'occurrence: Hamid Benkssier et Rachid Khali qui ont interprété plusieurs kessaîd (morceaux) charmant le public présent. La musique traditionnelle de la région était elle aussi au rendez-vous, avec le bédoui qui a ajouté son grain de sel; ils ont apporté avec eux la beauté, la richesse humaine et culturelle à des spectateurs en harmonie avec le patrimoine. C'est ainsi que nous avons apprécié le rythme de ce patrimoine culturel, une belle fusion entre la ghaïtha et el guallal. Plus tard, plusieurs hommages ont été rendus aux grandes figures, et ceux qui ont marqué et honoré le théâtre. Il est à relever qu'un protocole d'association a été signé par Imimoun Brahim, chef du département d'arts dramatiques de l'université d'Oran, et Djamel Bensaber, commissaire du festival. Cet accord consiste, d'une part, à former les jeunes dans le domaine théâtral, et d'autre part, à archiver le Festival d'arts dramatiques de Mostaganem. Un héritage artistique et diversifié que l'on perpétue par notre dévouement aux nouvelles générations. «Cet accord que nous avons signé est pour les comédiens et le théâtre amateur», a déclaré M.Bensaber, commissaire du Festival. Pour sa part, M.Imimoun Brahim déclare que «l'université produit la connaissance, le théâtre ouvre le divertissement et ce protocole a pour but de les associer». La clôture a été également une occasion pour primer les artistes les plus marquants des troupes théâtrales participantes. Le prix de la meilleure interprétation masculine revient en ex æquo à Bouabdallah El Houari de la troupe d'Oran «El Ibdaâ El Djazaïri» et à Hamid Touati de la troupe de Boumerdès «El Boudouaouiya». Le prix de la meilleure interprétation féminine a été decerné en ex æquo à Ouadji Saïda de la troupe d'Adrar «Fen El Khachaba» et à Krafar Fatiha de la troupe de Aïn Defla «Sirat Boumedienne». Le prix de Si El Djillali Abdelhalim, une distinction primant les trois meilleures pièces théâtrales, a été remis, en troisième position, et en ex æquo, à «Chitan Fi Halaqa» de la troupe de Aïn Defla et à «El Buldozer» de la troupe de Boumerdès. Vient en seconde position la pièce Le cri d'Ophélie de la troupe Enaouaris Blida, et, enfin, en première position, Echaâb Faq belouadjeb évaluée comme étant la meilleure production théâtrale. Une série de recommandations ont été formulées à l'issue de cette soirée de clôture, par les membres du jury dont le président est Djamel Dekkar. Celui-ci a fait appel au ministère de la Culture pour soutenir l'action théâtrale dans sa diversité, et la troupe gagnante en lui assurant des tournées à travers le pays qui constituera la preuve vivante que la culture est un atout indéniable pour le développement économique de la région cela, à travers leur participation dans les festivals internationaux.