Ce partenariat entre dans le cadre d'échanges universitaires entre ces pôles du savoir. Quatre conventions ont été signées entre l'université de Jijel et les universités de Lorraine, a-t-on appris, hier, du président de l'association de coopération franco-algérienne basée en Lorraine «De montagne à montagne», le Dr Abdelnacer Bensoula, neurobiologiste à l'université de Nancy et fondateur de cette association. Ce partenariat entre dans le cadre d'échange, universitaire, entre ces pôles du savoir. Cette association devra agir en tant que structure d'appui dans le développement des échanges universitaires. A rappeler que deux autres universités ont signé des conventions avec l'université de Jijel. Il s'agit de l'université Paul Verlaine de Metz portant sur des échanges d'enseignants et d'étudiants dans le domaine de la sociologie comportementale, et l'université Henri-Poincaré de Nancy qui cible un transfert de savoir-faire en matière de biostatistiques. Pour intensifier le travail en commun, deux accords ont été conclus avec deux autres organismes. Le premier avec un Centre régional d'études et d'actions en faveur des personnes inadaptées de Lorraine (Creai) en vue de développer la formation des enseignants et la constitution d'un pôle de ressource et conseil dans le champ social. Le second, du même type, concerne le domaine social avec l'Institut régional du travail social de Lorraine (Irts). Ce partenariat a pour but de «créer une licence professionnelle à l'université de Jijel dès la rentrée 2008-2009 où l'on pourra progressivement transférer toutes les compétences lorraines dans le médico-social», a souligné le Dr Bensoula. A l'instar de ces projets, le Dr Bensoula indique qu'il y aura d'autres projets de coopération à faire en Algérie. «On repart, fin octobre», annonce le docteur tout en évoquant d'autres domaines sur lesquels il compte travailler tels le médico-social, la psychothérapie, cardiologie, ophtalmologie. L'objectif de ces échanges, selon le Dr Bensoula, ce n'est pas seulement de transmettre ou de recevoir des idées, des informations, mais de faire «un rapprochement des peuples et la paix, pour que les générations futures ne connaissent pas l'intégrisme et les attentats que nous avons subis», conclut-il.