Le ministre a demandé d'accorder un intérêt particulier au port Raïs Hamidou et à la falaise est de Aïn Taya. La ville d'Alger sera moins encombrée d'ici à la fin de l'année en cours. C'est du moins ce qui ressort de la promesse énoncée sous le ton d'un engagement solennel de la part du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors de sa tournée d'inspection effectuée, hier, au projet assurant la liaison entre l'avenue de l'ALN, le chemin Fernane Hanafi (ex-chemin Vauban) et la rue Hassiba Ben Bouali. Une fois sur les lieux, le ministre a relevé certaines anomalies auxquelles il veut mettre un terme dans les plus brefs délais. Les premières lacunes relevées sont l'absence de l'éclairage et de signalisation directionnelle afin d'assurer une meilleure sécurité routière. «Il s'agit d'un acte primordial et non secondaire», a déclaré d'emblée, le responsable des Travaux publics. Attentif aux moindres anomalies, M.Amar Ghoul a incité les différents responsables ayant pris part à la réalisation dudit projet, à aménager des surfaces restantes en espaces verts. «Il faut préserver ces espaces, sinon ils seront transformés prochainement en bidonvilles» ajoute le ministre. Une déclaration lourde de sens. le ministre a aussi recommandé la préservation de la partie du Jardin d'essais, qui jouxte le chemin Fernane Hanafi. Intervenant, le wali d'Alger a rassuré le ministre quant à la transformation d'une surface d'un hectare et demie en espaces verts. «Il faut donner une âme pour la finition du projet d'un montant global de plus de 866 milliards de dinars» poursuit notre interlocuteur. Et d'ajouter qu'«il faut travailler dans un cadre juste et équitable dans le cadre de la loi.». Par ailleurs, il convient de préciser qu'un dédoublement du chemin Hanafi jusqu'à la Glacière (El Harrach) sera effectué dans les meilleurs délais, assure Boualem Chtaïbi, représentant de la wilaya d'Alger. La seconde étape de cette visite s'est poursuivie au projet de confortement des jetées du port d'Alger. Sept parties sont en voie d'achèvement, précise le ministre. L'accent a été mis sur la protection des dérives. La jetée Kheiredine dont le coût global est de 3,5 milliards de dinars, verra sa finalisation à la fin de l'année en cours. Le ministre a recommandé aux différents responsables de respecter les priorités. Le port Raïs Hamidou ainsi que le côté est de la falaise de Aïn Taya demeurent son seul souci pour le moment. «Raïs Hamidou, à titre d'exemple est le coeur d'Alger, il mérite d'être mis en valeur» poursuit Amar Ghoul. S'agissant des autres projets qui sont réalisés à hauteur de 30%, le ministre, comme à l'accoutumée, demande de passer à la vitesse de croisière et de préparer d'autres projets pour l'avenir. Dans un autre contexte, le responsable des travaux publics est revenu sur cinq des projets livrés en 2006. Il demande qu'une inspection générale soit faite pour savoir si les travaux complémentaires sont effectués selon le cahier des charges. Quant à l'éternel problème du franchissement de la mer, le ministre semble détenir le sésame. Des lignes verticales en béton d'une hauteur de 6,5 mètres sur une longueur de 6km sont préparés pour arrêter les vagues notamment en période hivernale.