Rétrogradée de la division1 en fin de saison dernière, l'ASM Oran s'est dotée d'un nouveau président et aura pour ambition, lors du prochain exercice de retrouver l'élite. Pour ce faire, l'équipe est entrée en préparation sous la conduite de son entraîneur Boualem Charef dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est soumis à une certaine pression de la part de ses joueurs. Parmi eux Boumechra Salim, qui a pourtant décidé de rempiler à l'ASMO, mais qui n'arrive toujours pas à comprendre le comportement du coach à son égard. Il a même entamé sa préparation avec ses coéquipiers, sous la houlette de ce technicien, lequel lui a signifié qu'il n'a pas été retenu dans l'effectif. Devant cette situation, le joueur a interpellé la direction en vue de lui délivrer sa lettre de libération afin de monnayer son talent ailleurs. «Dans ma tête, je suis avec l'ASMO. Surtout après la volonté affichée par les dirigeants de régulariser ma situation financière antérieure. Cependant, l'entraîneur ne veut plus de moi. Dans ce cas, je suis obligé de solliciter le président pour me remettre ma lettre de libération. Les contacts sont nombreux. Je ne risque pas de chômer», nous a-t-il dit. D'autre part, dans le cadre de la préparation de la formation de M'dina J'dida, un match amical a été disputé et perdu, la semaine passée, au stade Bouakeul, face au SCMO, évoluant en inter régions. En outre, au cours de cette semaine, les Vert et Blanc du président Mohamed El-Morro, effectueront un déplacement à Témouchent, pour rencontrer en match amical le NAHD qui s'y trouve en préparation. Par ailleurs, un ancien dirigeant de l'ASMO, A. Lahouari, considère que l'élection de Mohamed El-Morro à la présidence de l'équipe est une bonne chose, mais, pour lui, reconduire l'ancien bureau est inconcevable: «El-Morro a été élu, je n'ai rien contre, mais je me demande comment il a pu reconduire le bureau qui activait précédemment sous la direction de Méhiaoui. Ce dernier a pris l'argent du club sans pour autant rendre des comptes. Son bureau l'a cautionné même s'il lui a retiré sa confiance, il l'a quand même laissé partir sans lui demander de se justifier. Les gens ne dorment pas. Plusieurs correspondances ont atterri sur les bureaux des hautes instances dénonçant les pratiques de l'ex-président», nous a-t-il dit. Une chose est sûre, ce qu'on appelle l'opposition est en train de s'activer et entend faire la lumière sur la gestion de l'ancien bureau et de son président. Affaire à suivre.