Un groupe terroriste est toujours encerclé. L'étau se ressert continuellement sur le groupe terroriste encerclé dans la forêt d'Amjoudh, au sud de Tizi Ouzou. Il y aurait, dit-on, une vingtaine d'islamistes armés cernés par les forces de sécurité dans les maquis de Maâtkas où les soldats de l'ANP ne cessent, de jour comme de nuit d'intensifier leur opération de ratissage, de bombardement et de pilonnage. D'ailleurs, hier lundi, aux environs d'une heure du matin, un groupe terroriste aurait, dit-on, tenté de desserrer l'étau des forces de l'ordre pour s'échapper, en vain. Et pour cause, il a été repoussé par les éléments de l'ANP ayant, ajoute-t-on, tendu des embuscades à la périphérie des bois. Ensuite, des échanges de coups de feu se firent entendre les militaires ayant même eu recours aux tirs de mortier et les irréductibles ont dû se replier à l'intérieur de la forêt. Cette dernière fait l'objet d'une vaste opération de ratissage. Les forces de sécurité avancent lentement mais sûrement pour justement cibler les bases arrières des hordes intégristes, notamment à Amjoudh, Tassadourt et Guergour où elle se préparent, sans doute, à l'assaut des éléments du Gspc. Entre temps, les soldats de l'ANP s'attellent certainement à boucler tout le périmètre forestier de la région avec notamment des barrages dressés ça et là dans les environs. Par ailleurs, il est utile de noter que le week-end dernier, des mouvements terroristes ont été signalés du côté de Aïn Zaouia, daïra de Draâ El Mizan, où les hordes intégristes ont opéré, dans la nuit de mercredi à jeudi passé une incursion au village Kentidja. Au cours de cette visite nocturne, un groupe composé de sept éléments s'est dirigé vers les maisons, réclamant de l'argent aux villageois. Le lendemain matin, et non loin de là, plus précisément près du chef-lieu de la même commune, un garde communal a été victime d'un attentat à la bombe alors qu'il se préparait à regagner son domicile. Grièvement blessé, il est actuellement sous surveillance médicale à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja.