Le président de la section football de l'ASMO indique que celle-ci peut jouer les premiers rôles en D2. Larbi Oumamar, l'un des rescapés du bureau de Tayeb Mehiaoui à la tête de l'ASMO, est revenu par la grande porte en dépit de l'opposition de certains membres de l'assemblée générale. Grâce à sa faculté d'agir et son expérience dans la gestion de club, le président de l'association ASMO, El Morro lui a renouvelé sa confiance pour mener à bon port la barque de M'dina J'dida en tant que président de la section football. L'Expression: Quel bilan faites-vous de la préparation de votre équipe? L. Oumamar: Nous avons démarré avec un mois de retard. J'ajoute que l'effectif n'était pas au complet. Cela n'a pas arrangé nos affaires mais nous avons su y faire face. Etes-vous satisfait du travail accompli par Boualem Charef jusqu'ici? Le coach Boualem Charef s'est énormément investi dans la recherche de joueurs pour constituer le groupe avec lequel il compte travailler. Ce qui fait qu'il ne s'est pas donné à fond dans le travail de base lors de cette préparation. Vu les contraintes que je viens de vous citer, nous ne pouvons émettre le moindre jugement sur le travail de notre entraîneur, notamment sur les méthodes qu'il applique et sa manière de faire. Il n'a pu arrêter son effectif que lors des dix derniers jours de la préparation. Pouvez-vous nous faire un résumé sur la situation de l'effectif des joueurs? D'abord, nous avons procédé au renforcement de l'équipe par le recrutement de pas moins de onze joueurs, dont Khadir, un élément formé à la JSK et qui a fait un tour dans plusieurs formations de divisions inférieures et de super D2, comme le MCEE et la JSMT, et Larbi Chérif, qui est passé par l'école du MCA. De plus, nous avons promu quatre joueurs juniors en équipe première et le même nombre de joueurs de la même catégorie sera en apprentissage en seniors. Ceci sans compter ceux qui vont rempiler. En revanche, nous avons enregistré quatorze départs, dont huit joueurs qui étaient en fin de contrat et trois autres qui ont été libérés par le club. C'est comme si toute une équipe venait à s'en aller pour être remplacée par une autre. Quel sera l'objectif des dirigeants de l'ASMO cette saison? Notre objectif demeure la formation d'une équipe compétitive. Nous espérons, ainsi, que celle-ci pourra jouer les premiers rôles en division 2. Nous ne ferons pas de l'accession un but à atteindre à tout prix mais, si elle venait à récompenser nos efforts, cela nous comblerait de bonheur. Est-ce que l'ASMO dispose des moyens de la politique qu'elle compte mener? Sur le plan financier, nous disposons du strict minimum. Cela va être difficile de gérer mais avec de la volonté et l'aide de tous, nous saurons relever le défi. Du point de vue sportif, sur les onze nouvelles recrues, si nous arrivons à déceler cinq à sept joueurs de qualité, je dirais que nous aurons réussi un recrutement satisfaisant. Le risque zéro n'existe pas dans ce genre d'opérations. Même dans un club comme la JSK, l'engagement de nouveaux joueurs n'est pas toujours fructueux. Comment s'annonce la rencontre de vendredi face au MOB? Avant la rencontre officielle de vendredi, nous aurons rencontré en match amical la JSSig (interrégions), au stade Bouakeul. Pour la rencontre face au MOB, elle s'annonce difficile, pour un début de saison. De plus, le niveau de préparation de nos joueurs n'est pas connu, en dépit du travail intensif imposé au groupe pour rattraper un tant soit peu le retard enregistré dans la préparation. J'ajoute que notre crainte serait de voir nos joueurs tomber dans la facilité en sous-estimant l'adversaire. Il faut s'attendre à tout dans ce genre de match. Quelle sera votre conclusion? Nous avons réussi le pari de mettre sur les rails un club ruiné sur le triple plan, moral, effectif et financier. Notre rôle consiste, également, à faire régner la confiance dans la famille asémiste. Nous espérons avoir fait du mieux que nous pouvions. Aux joueurs de montrer ce dont ils sont capables.